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Israël et le 11-Septembre (2/7) : le FBI dévoile des documents troublants

Exclusif. Dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, Oumma revient en détail sur la rumeur de l’implication israélienne en démêlant le vrai du faux. Seconde partie : comment certains extraits récemment divulgués d’une enquête du FBI révèlent des éléments intrigants.

Des Israéliens s’étaient préparés à l’avance pour filmer l’attentat contre le World Trade Center : c’est l’une des informations stupéfiantes que l’on peut découvrir dans les 579 pages d’une enquête partiellement déclassifiée du FBI et mise en ligne à la mi-août. Dans la première partie de notre dossier consacré à la connexion israélienne du 11-Septembre, nous avions évoqué de manière factuelle –et pour la première fois sur un site d’information francophone- l’histoire de ce groupe d’Israéliens suspectés d’être des agents du Mossad et interpellés le 11 septembre 2001 pour avoir manifesté une joie incongrue durant l’attaque de New York. Malgré les nombreux éléments troublants qui pouvaient corroborer l’hypothèse –minimale et provisoire- d’une pré-connaissance des attentats par des espions israéliens sous couverture, le FBI avait finalement décidé en juillet 2003 de blanchir de tout soupçon les individus appréhendés. Aujourd’hui, Oumma publie un échantillon des passages les plus édifiants et issus directement des six rapports dorénavant disponibles en ligne. A vous de juger.

Extraits :

1/ Des résidus explosifs ont été retrouvés dans le fourgon des cinq Israéliens (1-7). Un chien affecté à la détection de bombes a également réagi lors de la fouille du véhicule (5-44).

 2/ Les trois Israéliens aperçus -avant l’impact du second avion- en train de se filmer et de se photographier, avec les tours jumelles en arrière-plan, étaient joviaux (1-35, 1-65). 76 photos en noir et blanc ont été développées par les enquêteurs (1-80).

3/ La présence de leur véhicule est attestée par deux témoins vers 8h/8h15 du matin, ce mardi 11 septembre 2001, soit une demi-heure environ avant le crash du premier avion dans la Tour Nord (6-42, 5-25). Ils affirmeront aux enquêteurs n’avoir débarqué qu’aux alentours de 9h -juste avant l’impact du second avion-et après avoir appris l’information du premier crash sur Internet.

4/ Un autre témoin raconte les avoir vus en action 5 mn après l’impact du premier avion (5-25). Les photos développées confirment qu’ils étaient déjà sur place : la fumée –visible sur leurs images- vient à peine de s’échapper de la Tour Nord (5-62).

5/ Plusieurs témoins ont rapporté avoir constaté l’usage d’une caméra vidéo qui n’aurait pas été retrouvée lors de l’arrestation des Israéliens (6-45). Ceux-ci ont démenti avoir eu recours à un tel appareil. Le FBI évoque pourtant une « tromperie » (5-56). Sur ce point crucial comme sur la question de leur emploi du temps, les enquêteurs ont déjà noté de nombreuses contradictions dans leurs témoignages (6-43).

6/ Lors de leur arrestation musclée et arme au poing, les policiers ont retrouvé des cartes d’étudiant falsifiées, aucun équipement relatif à leur activité de déménageur (5-45), un passeport allemand, près de 6000 dollars en cash ainsi que des billets d’avion pour un départ ouvert et immédiat à destination de l’étranger (5-44).

7/ Interrogés sur leur perception des attentats, les Israéliens ont tenu des propos très politiques : « Les Etats-Unis prendront des mesures pour stopper le terrorisme dans le monde » (5-86), « Vous voyez de quoi ils sont capables…Les Etats-Unis devront dorénavant s’impliquer » (5-20), « Israël a maintenant l’espoir que le monde nous comprendra. Les Américains sont naïfs et l’Amérique est facile à pénétrer. Il n’y a pas beaucoup de contrôles en Amérique. Et désormais l’Amérique sera plus dure à propos de ceux qui débarquent sur son territoire »

8/ Les enquêteurs du FBI ont appris de la part d’un ancien salarié de l’entreprise de déménagement que le dirigeant -considéré depuis comme un fugitif (90-1)- avait un profond mépris pour les Etats-Unis ( 5-42). Un anti-américanisme partagé par ses employés israéliens dont l’un aurait jadis déclaré cette phrase stupéfiante : « Donnez-nous vingt ans et nous nous emparerons de vos médias et détruirons votre pays » (1-37).

9/ Le FBI a constaté dans son enquête plusieurs éléments troublants : la petite compagnie de déménagement disposait d’une quinzaine d’ordinateurs –soit un nombre disproportionné par rapport à la taille de l’entreprise (1-47) ; le personnel était essentiellement composé d’Israéliens, de Russes et d’Hongrois qui pratiquaient une forme de discrimination dans leurs réunions à l’encontre des employés non-Juifs (5-41) ; un des cinq détenus israéliens s’était fait passer pour un « ouvrier de chantier » le 10 septembre 2001 aux abords de l’endroit où il sera présent le lendemain lors de la capture photographique des tours embrasées (5-46) ; le chauffeur du van blanc était capable, selon un employé égyptien d’une station d’essence qui fut interrogé par le FBI, de s’exprimer en arabe (5-31)

10/ Pour conclure, une attention particulière mérite d’être consacrée à ces quatre extraits étonnants : les cinq employés d’Urban Moving Systems étaient en contact avec d’autres déménageurs israéliens exerçant pour une compagnie basée également dans le New Jersey et dénommée Classic International Movers. Chose étrange : le FBI a interrogé quatre de ses employés -tous issus de l’armée israélienne- en raison de leur lien avéré avec un des dix-neuf pirates de l’air présumés (1-39).

L’un d’entre eux sera visiblement mal à l’aise durant l’interrogatoire (6-47).

Un des cinq Israéliens disposa également du contact téléphonique d’un homme vivant en Amérique du Sud et lié aux « militants islamiques du Moyen-Orient » (6-40).

Les enquêteurs du FBI ont remarqué un fait qualifié de « bizarre » : un van appartenant à la compagnie Urban Moving Systems s’était dirigé
 hors de son secteur régulier- le matin du 11 septembre 2001 en direction du site du crash du vol 93 (1-36).

Enfin, l’un des cinq Israéliens a exprimé, de retour ce matin-là dans l’entreprise, une phrase curieuse à la suite de la chute de la première tour : « Ils vont abattre le second bâtiment ». Interrogé sur le sens des mots employés, il s’est contenté d’affirmer aux enquêteurs qu’il avait d’abord envisagé que l’effondrement de la Tour Sud était une démolition contrôlée par les autorités afin d’éviter des dégâts colossaux (3-64).

Chacun pourra tirer ses propres déductions de cette sélection nécessairement parcellaire. Prochainement, Oumma continuera de soulever le voile en revenant notamment sur l’histoire de ce réseau américain d’espions israéliens dont la mission, en 2000/2001, aurait été uniquement de surveiller les cellules islamistes. En outre, nous aborderons également l’un des aspects les plus méconnus du 11-Septembre : l’existence de liens privilégiés entre les autorités de Tel Aviv et plusieurs responsables du World Trade Center. D’ici là, nous vous invitons à interpréter comme bon vous semblera cet autre passage issu du rapport sur les cinq Israéliens.

En date du 24 septembre 2001, soit 13 jours à peine après leur arrestation, le QG du FBI avait déjà transmis à l’antenne locale chargée de l’enquête -officiellement achevée en 2003- cette « recommandation » (5-59) : « Le FBI n’a plus aucun intérêt à enquêter sur les détenus ».

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