L’amour de leur terre chevillé au corps, les valeureux paysans de Gaza creusent leur sillon envers et contre tout… Ils labourent leurs champs avec courage et persévérance, en dépit du joug cruel d’Israël qui les écrase, et des incursions d’une violence inouïe de son armée d’occupation qui, à chaque fois, ravagent tout sur leur passage.
Ce fut le cas en 2021, au cours d’un mois de mai funeste dans l’enclave palestinienne martyre, marqué par la 4ème offensive israélienne meurtrière en douze ans, après celles de 2009, 2012 et 2014.
Ces agriculteurs palestiniens qui, à la sueur de leur front, s’échinent à rendre fertile le sol que l’Etat d’apartheid s’acharne à détruire, sous une pluie de bombes, et avec lui, un secteur crucial de l’économie gazaouie, s’appellent Ahmed Abou Ouda, Rateb Ghaben, Fwaz Abou Shmas, Adham Kfarna, Abdelhafez et Abdelkader Hmeid.
Filmés dans leurs coopératives familiales début avril, ces amoureux du terroir, qui sont entrés en Résistance contre l’occupation israélienne en semant les graines de leur survie, témoignent de l’attachement indéfectible qu’ils portent à leur terre, mais aussi des conditions extrêmement éprouvantes dans lesquelles ils s’évertuent à la rendre féconde.
Devant la caméra que le réalisateur Yasser Agha a plantée au milieu de leurs champs, situés au nord de Gaza, ces six paysans palestiniens évoquent avec une grande dignité leur vie de dur labeur. Le blocus inhumain et illégal infligé par Israël ayant de terribles répercussions sur le poumon économique vital que représente, à Gaza plus qu’ailleurs, l’agriculture.
Dans la continuité des deux beaux court-métrages « Etre jeune à Gaza » et « Etre femme à Gaza », scénarisés par l’écrivain et poète francophone Ziad Medoukh, nous vous invitons à découvrir le troisième opus de cette série en prise directe avec la réalité de la plus grande prison à ciel ouvert du monde, qui se veut être, malgré tout, une ode à la vie : « Etre paysan à Gaza » (voir vidéo ci-dessous).
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