Alors que le Washington Post, appuyant là où le bât blesse, mettait en lumière le traitement occidental différencié réservé à la double attaque-suicide qui a, dimanche 3 juillet, ensanglanté Badgad, et le peu d’émotion suscitée à l’échelle internationale par ce véritable carnage, pourtant le plus meurtrier jamais revendiqué par le terrorisme aveugle de Daech, cherchant vainement le moindre élan de solidarité sur les réseaux sociaux, le moindre hashtag « Je suis Bagdad », le moindre étendard irakien en berne, et ne se faisant guère d’illusion sur l’illumination d’un édifice emblématique en mémoire des 250 victimes et plus de 200 blessés, tous musulmans et innocents, un Irakien installé à Londres a décidé de mettre un visage sur les noms qui n’en finissent pas de s’égrener. En savoir plus