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Des familles de victimes américaines du 11 septembre lancent une campagne contre l’islamophobie

A l’heure où les Etats-Unis commémorent le treizième anniversaire des attentats du 11 septembre sur fond d’une défiance accrue, d’abord envers l’islam et les Américains de confession musulmane qui pâtissent d’une méconnaissance toujours aussi préjudiciable et de son corollaire, des discriminations injustes et des campagnes de dénigrement odieuses, puis envers l'Etat, ce prétendu parangon de vertu dont la transparence plonge dans le noir plus de la moitié de la population, des familles de victimes, qui ne feront leur deuil qu’à la lumière de la vérité, ont choisi de se fédérer sous la bannière de la tolérance religieuse et de la lutte contre l’islamophobie.

Dépassant leurs propres souffrances, accentuées par le doute lancinant qui ronge et taraude quant à la véracité du récit officiel, ces citoyens ordinaires, touchés de plein fouet par la tragédie du World Trade Center, refusent de capituler devant le racisme primaire et vengeur, aspirant aux lendemains pacifiques prônés sans relâche par Terry Greene, la figure de proue de la grande action de sensibilisation "Peaceful Tomorrows" à laquelle ils se sont ralliés massivement, le coeur rempli d'espérance.

Inconsolable depuis la disparition de son frère dans le crash du vol 93 United Airlines reliant Newark à San Francisco, Terry Greene a su toutefois refouler son immense douleur pour se faire le chantre du vivre-ensemble dans une Amérique rattrapée par ses vieux démons, sous les coups de boutoir de la furie ultra-sioniste Pamela Gellar et les autodafés du Coran du sinistre sire de l'évangélisme floridien, le pasteur Terry Jones, lesquels, à eux deux, font la paire mais aussi la partie émergée, tapageuse, et fanatisée de l’iceberg…

Ce n’est pas un hasard du calendrier si le lancement de la campagne "L’islamophobie, ce n’est pas joli" a coïncidé avec la tenue d’un colloque à New York, le 6 septembre, sur la violence des armes à feux et sur les crimes de haine, Terry Greene estimant que c’était le moment idéal pour braquer les projecteurs sur sa démarche, à l’approche de la célébration d’une date fatidique, empreinte de gravité et d'émotion, qui, chaque année, fait ressurgir une foultitude de questions insatisfaites et restées sans réponse.

"Nous croyons que l'unité et la tolérance interconfessionnelle sont la voie à suivre pour un avenir plus pacifique", a clamé Terry Greene, ajoutant bouleversé : "Nous voulons rendre hommage à nos proches en empêchant d'autres civils innocents de mourir inutilement."

"Les libertés civiles de tous les Américains sont menacées", a-t-il alerté dans un communiqué de presse cité par le Huffington Post, avant d’expliquer le sens de son action en exhortant à tendre la main à son prochain sur la passerelle de la connaissance : "Nous espérons briser le cycle de la violence, engendrée par la guerre et le terrorisme, qui a notamment pris pour victimes expiatoires les musulmans et les sikhs. 'L'islamophobie, ce n'est pas joli', alors Bâtissons des ponts, pas des murs. La haine fait mal, l’espoir guérit".

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Treize longues années se sont écoulées depuis l’effondrement du World Trade Center sous les objectifs des caméras et les crépitements des flashes, et force est de constater que l’incompréhension et le scepticisme sont des sentiments qui prévalent et perdurent Outre-Atlantique, envahissant nombre de citoyens, qu’ils soient proches de victimes, militants, ou enquêteurs, tous étant en quête de vérité sur un événement à l’effet cataclysmique dans leur vie et à l’échelle mondiale. A cet égard, l'association des Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11-Septembre (AE911Truth) et la coalition « Ground Zero 911 » s’apprête à rééditer sa grande opération destinée aux personnes intriguées par l’opacité des informations distillées par le gouvernement des Etats-Unis, et de surcroît avec parcimonie, ce qui n'est pas de nature à restaurer une confiance populaire des plus vacillantes.

Fin août 2013, un sondage conduit par YouGov mettait en évidence la suspicion généralisée qui planait et plane toujours sur la version officielle : bravant l’accusation de manque de patriotisme, 38 % des Américains admettaient être tiraillés par des doutes, tandis que 10 % déclaraient sans ambages ne pas y croire un seul instant, 12%, plus nuancés, se disaient néanmoins peu sûrs de sa crédibilité, 46% suspectant fortement une démolition contrôlée des tours.

Voici le reportage édifiant traitant de cette étude d'opinion et de ces Américains qui ne s’en laissent pas conter, dont une grande partie d'entre eux reconnaît l'ampleur du fléau de l'islamophobie sur le territoire national, loin devant d'autres formes de discrimination et racisme ordinaires :

Par la rédaction

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