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Belgique : un Coran brûlé retrouvé pendu à la porte d’une mosquée

La consternation mêlée d’anxiété se lisait sur tous les visages des musulmans de Tournai, en Belgique, en ce mardi 4 décembre, après qu'un exemplaire du  Coran partiellement calciné ait été découvert, à l'aube, suspendu à l’aide d’une corde à la porte de la mosquée Abou-Bakr.

Un acte particulièrement grave commis par des mains incendiaires, pleinement conscientes de la portée sacrilège de leur provocation, qui est le clou d’une surenchère d’intimidations ignobles visant les musulmans locaux.

En effet, après les tracts anti-islam distribués dans les boîtes aux lettres, des courriers anonymes de menaces, dont celui qui est parvenu à la mosquée, vendredi dernier,  dans une enveloppe non signée, avec une demi-feuille sur laquelle étaient collées des lettres découpées dans des journaux, porteuses d'un funeste message annonciateur de la fin de l’islam, les activistes islamophobes de l’ombre ont sévi une nouvelle fois, en ayant décidé de réduire en cendres le Livre Saint.

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« Vers six heures du matin, le premier fidèle venu pour la prière a constaté la présence d’un Coran partiellement brûlé. Il était attaché par une corde à la poignée de la porte d’entrée», explique Hassan Houddane, le président du comité de gestion de la mosquée de Tournai, tandis que l’imam s’est rendu directement à la police pour porter plainte. La police a gardé le Coran en tant que pièce à conviction.

Pourquoi un tel déchaînement de haine ? La perspective de l’agrandissement de la mosquée Abou-Bakr, faute d’avoir pu mener à bien ses différents projets de construction d’un lieu de culte face à l’hostilité générale, n’est certainement pas étrangère à ces agressions en série, parfaitement orchestrées, qui franchissent à chaque fois un palier supplémentaire dans la violence anti-musulmans intolérable.

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