Bruxelles a annoncé, jeudi 15 septembre, rompre avec l’Exécutif des musulmans de Belgique. Cet organisme, censé représenter les croyants belges, est accusé de manquer de transparence et de mauvaise gestion.
La Belgique va devoir se trouver un nouvel interlocuteur. Le gouvernement belge a décidé, jeudi 15 septembre, de couper les ponts avec l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), principal organe représentatif de ce culte, accusé de manque de « transparence » et de « mauvaise gestion ».
Dans un communiqué, le ministre belge de la Justice, qui a compétence sur les cultes, dit avoir décidé de « retirer définitivement la reconnaissance de l’EMB », qui était l’interlocuteur officiel du gouvernement depuis 1996. « Je n’ai encore jamais vu un tel amateurisme (…) La communauté musulmane mérite mieux », écrit le ministre libéral flamand Vincent Van Quickenborne, reprochant à l’EMB d’être un organisme « peu transparent et peu démocratique ».
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