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Algérie : des funérailles d’État pour le général Ahmed Gaïd Salah

Des funérailles nationales ont été célébrées en Algérie ce mercredi pour le général Ahmed Gaïd Sala, chef d’état major de l’armée, décédé lundi d’une crise cardiaque à l’âge de 79 ans.Les hauts dignitaires du régime, dont le nouveau président Abdelmadjid Tebboune, se sont recueillis tour à tour devant son cercueil, enveloppé du drapeau algérien et exposé au Palais du Peuple dans le centre de la capital, devant lequel se sont massées de nombreuses personnes.

Le cercueil a ensuite été transporté vers le cimetière d’El Alia, dans la banlieue est d’Alger, où il a été inhumé au sein du carré des Martyrs, où reposent les anciens chefs d’État et grandes figures de la lutte contre le pouvoir colonial français.

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7 commentaires

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  1. L’Algérie officielle a toujours su construire des mythes et travestir l’histoire. La propagande du régime a toujours su transformer les traîtres en héros et les êtres vils en honorables personnalités. Et inversement. La honte devrait traverser tous ceux qui rendent hommage à Ahmed Gaïd Salah dont le corps vient de souiller la terre du cimetière d’El Alia. Gaïd Salah un lion ? Un héros de la nation ? Vraiment ? Voyons de plus près les héros érigés par le régime algérien. En 1986, alors qu’il était colonel, commandant de l’École de formation des officiers de réserve à Blida (1ère région militaire), il a été poursuivi par la hiérarchie militaire pour avoir abusé sexuellement de jeunes recrues. Le dossier avait été instruit et suivi par le général Mustapha Cheloufi, alors commandant de la gendarmerie nationale. Ce dernier voulait le traduire devant le tribunal militaire de Blida mais c’est Chadli Bendjedid qui s’était opposé à cette éventualité en arguant que c’est un « ancien combattant de l’ALN » qui a pris le maquis très tôt. Au lieu de poursuites judiciaires, Gaid Salah eut une mutation disciplinaire. Et le général Cheloufi fut promu et contraint d’oublier cette affaire. Ahmed Gaid Salah s’est retrouvé muté à la 3e région militaire (sud-ouest), près de la frontière algéro-marocaine à Tindouf. Il y récidivera en provoquant un nouveau scandale sexuel, en 1987, en s’attaquant cette fois à de jeunes appelés. À la suite, il sera une fois de plus épargné par Chadli Bendjedid qui a refusé d’accéder à la demande de la Sécurité de l’armée qui conseillait sa radiation de l’armée. En lieu et place, il sera promu une nouvelle fois et devient commandant adjoint de la 5e région militaire. En le nommant en 2004 à la tête de l’état-major de l’armée, Abdelaziz Bouteflika le croyait vulnérable car détenant contre lui ce dossier sensible. Ce que je raconte là n’est pas nouveau. Deux personnalités connues le général Hocine Benhadid et l’homme d’affaires Issad Rebrab ont été tous les deux emprisonnés sous de motifs fallacieux quelques jours après avoir évoqué les scandales sexuels de Ahmed Gaid Salah. Voilà le héros du régime algérien ! PS : Pour l’histoire, Chadli Bendjedid a sauvé deux caciques qui devaient finir leur vie en prison : Ahmed Gaid Salah et Abdelaziz Bouteflika

  2. Merci Gaïd grâce à toi l’Algérie c’est New York, vraiment chapeau l’artiste, mes respects les plus profonds, que Dieu te protège dans l’eau delà, allez venez les enfants on rentre….attendez que me dit on dans l’oreillette ? …Rien de tout ça n’est vrai ?…Non vous n’êtes pas sérieux il gouverne lui et son équipe depuis 1962 ce que vous me dites est absurde….ah…bon ba on reste ici les enfants.

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