Sous quel signe sera placée la deuxième et ultime mandature du pro-israélien Donald Trump, le 47ème président des Etats-Unis, dont on se souvient qu’en 2017, à la face d’un monde effaré, il s’enorgueillit d’être le tout premier à reconnaître Jérusalem, la ville trois fois sainte, comme capitale d’Israël ?
La très improbable, voire impossible capitale de l’Etat génocidaire israélien…
Sourd à toutes les mises en garde et à la colère qui grondait au Proche-Orient, au mépris de tout, notamment du droit international et des résolutions onusiennes qu’il foulait allègrement aux pieds, le magnat de l’immobilier propulsé à la Maison Blanche donnait ainsi des gages de loyauté, de servilité à l’AIPAC, le lobby pro-israélien américain, et à Netanyahou, le boucher de Gaza.
« L’heure est venue pour les Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Alors que les présidents précédents avaient fait cette promesse de campagne, ils ont échoué à l’honorer. Aujourd’hui, je l’honore », proclamait alors le sinistre fossoyeur des fragiles pourparlers de paix.
Que lui aura inspiré la vue de cet immense drapeau palestinien qu’une frange de ses concitoyens a déroulé récemment à Washington, sur le bâtiment fédéral Hart, à Capitol Hill ? Quelques jours à peine après son retour en force au pouvoir, la question peut légitimement tarauder les esprits…
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