L’afflux des réfugiés aux portes de l’Europe ? C’était inéluctable pour le président russe, qui a beau jeu aujourd’hui de rappeler ses mises en garde répétées, mais vaines, sur les ravages incommensurables de la politique occidentale conduite au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Devant des médias qui n’en ont pas perdu une miette, Vladimir Poutine, qui tient là sa revanche, n’a pas mâché ses mots pour blâmer ses « homologues occidentaux » qui ont fait fi de ses avertissements, poursuivant coûte que coûte « leur politique étrangère erronée dans le monde musulman », et fustiger son meilleur ennemi, l’Amérique. L’Europe et son alignement « aveugle » n’ont pas été épargnés par l’homme fort du Kremlin, dont les prédictions inaudibles se sont réalisées.
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