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Vassili Nebenzia, représentant de la Russie à l’ONU, l’exige : il est temps d’infliger des sanctions à Israël !

Diabolisée outrancièrement par l’impérialisme occidental, qui serait pourtant mieux avisé de faire son examen de conscience pour son inertie criminelle face au génocide à Gaza, et à l’heure où Macron, le président du pays des droits de l’homme, se sent l’âme d’un chef de guerre, l’indignation de la Russie a résonné à l’ONU.

C’est par la voix courroucée de Vassili Nebenzia, son représentant permanent au sein du Conseil de sécurité, qu’elle s’est exprimée mardi avec force, au cours d’une réunion spéciale sur l’insécurité alimentaire tragique dans une Bande de Gaza en ruines. 

« Vous devriez avoir honte de comparer la situation en Ukraine à Gaza (…) La Russie ne bombarde pas de façon barbare la population civile de l’Ukraine. Qui nous donnerait des leçons à ce sujet ? Le pays qui a détruit l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, qui a de façon barbare bombardé ces pays, et aussi la Yougoslavie ? Avant d’essayer de voir la paille dans l’oeil du voisin, la prochaine fois, voyez la poutre dans le vôtre », a-t-il riposté, en renvoyant en l’occurrence les Etats-Unis à leur infâme arrogance.

Lors de son intervention fracassante, le diplomate russe n’a pas seulement laissé éclater sa légitime colère. Il a aussi fait part de son effroi à la lecture des informations contenues dans le rapport remis par le Bureau de l’ONU, chargé de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Des informations décrivant l’indescriptible enfer de Gaza, qui « glacent le sang dans les veines », s’est-il ému.

Mais le meilleur restait à venir, quand Vassili Nebenzia s’attaqua à l’inattaquable impunité absolue dont jouit l’Etat d’Israël depuis sa création, jusqu’à s’en repaître pour commettre l’innommable, au vu et au su de tous. Il a, en effet, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : il est grand temps d’infliger des sanctions à l’illusoire démocratie israélienne et véritable Etat d’apartheid dans toute son horreur.

« Le seul impératif vital pour empêcher une famine massive à Gaza est un cessez-le-feu urgent et le respect par Israël du droit international humanitaire », a-t-il encore martelé d’une voix grave. La Russie, par son entremise, tapant du poing sur la table dans l’enceinte onusienne feutrée, où le cynisme règne en maître.

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Un commentaire

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  1. En moyenne 150 morts par jours, pendant plusieurs mois

    pour les victimes des bombes, la nuit, la plus part des femmes et des enfants,
    Les autres sont pratiquement tous tué balle à la tete, des gens qui cherchaient quoi manger.

    Tout ce massacre, au vu et su de tout le monde ,
    La maison blanche veut faire sortir Hamas de Gaza.
    Hamas veut casser les projets américano-saoudien et Egyptien.

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