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Valérie Treirweiler et Najat Vallaud-Belkacem sous le voile de l’hypocrisie au Maroc

La ferveur laïque à la française laisserait-elle à la frontière du Maroc son étendard de la dignité de la femme pour arborer le voile de l’hypocrisie, au royaume des riyads cossus, destination phare du Tout-Paris mondain, médiatique et politique ?

Dieu que l’image est symbolique et vendeuse, et de bon augure pour signer de juteux contrats franco-marocains ! Pensez, deux républicaines et féministes convaincues, l’une, Valérie Treirweiler, la première concubine de l’Elysée au tweet jaloux et intempestif contre Ségolène Royal, et l’autre, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes, pour qui la neutralité laïcarde ne « s’arrête pas à la porte des crèches », en référence à l’affaire de la crèche Baby Loup, sont apparues revêtues du voile de la discorde qui, en France, voue aux gémonies et condamne au chômage celles qui le portent.

D’aucuns s’inclineront devant cette belle marque de respect envers la tradition locale, à la vue de ces deux ambassadrices ainsi voilées de la France des Lumières, plongée dans les ténèbres du scandale politique.

S’il a fait merveille sur le plan diplomatique, ce déguisement trompeur sur papier glacé crée le malaise tant il est éloigné de la réalité hexagonale, et de sa chasse aux sorcières contre les musulmanes voilées. Anticipant toute polémique, le directeur de cabinet de Valérie Trierweiler, Patrice Biancone, a indiqué sur Twitter que “Mme Trierweiler a porté le foulard uniquement pour la visite du mausolée Mohammed V. La coutume ne souffre aucune exception”.

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Mais la loi de 1905 ne souffre aucune exception non plus, et pourtant elle ne cesse d’être dénaturée par des lois d’exception anti-voile et anti-musulmans, kafkaïennes et liberticides, applaudies des deux mains par les deux égéries du gouvernement Hollande en représentation au Maroc.

 

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