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Une Brésilienne voilée consacrée “Meilleure pâtissière du Brésil” à la télévision

Les concours télévisuels, hauts en saveurs, s’enchaînent d’un continent à l’autre, les recettes se déclinant en plusieurs langues tandis que les candidats, femmes et hommes, rivalisent de créativité devant leurs fourneaux, et véritable cerise sur le gâteau : quelques jours à peine après la consécration de la Britannique voilée Nadiya Jamir Hussain, 30 ans, désignée « Meilleure pâtissière de Grande-Bretagne » par un jury et devant un public conquis par sa personnalité et ses talents culinaires, c’est une Brésilienne revêtue d’un hijab qui a surclassé ses concurrents sur le petit écran, ses gâteaux beaux à l’extérieur et bons à l’intérieur emportant l’adhésion de tous.

Emboîtant le pas à la BBC et s’inspirant de sa volonté de refléter la diversité à l’antenne, la chaîne SBT installée au pays des Cariocas n’a pas hésité, pour sa première émission du genre, à sélectionner Samira, 42 ans, une mère de famille de cinq enfants résidant à Sao Paulo auprès de son mari libanais, et parfaite autodidacte des arts sucrés qui était précédée par la réputation de ses délicieux bonbons et cakes faits maison, vendus principalement à la communauté arabo-musumane.

Rayonnante et passionnée sous son voile qui tentait de dissimuler ses craintes, difficiles à réfréner, et son trac immense, Samira a réussi en l’espace de trois mois, à l’image de sa coreligionnaire devenue la coqueluche du royaume britannique, à surmonter ses angoisses pour imprimer sa marque sur un programme de divertissement qui, comme ce fut le cas de l’autre côté de la Manche, a enregistré des records d’audience.

C’est un public captivé et fidélisé qui, tous les samedis soirs, dès le 25 juillet, date du lancement du concours, a suivi avec un intérêt accru la progression de celle qui s’est imposée, au fil des semaines, comme sa candidate préférée parmi les 12 concurrents en lice, tous attachants, issus d’horizon très différents et relevant les défis culinaires avec entrain et désir de bien faire.

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Ils n’étaient plus que trois à mettre la main à la pâte le jour de la grande finale, le 17 octobre dernier, les spéculations allant bon train pour savoir qui de Samira, de Ayrton, un ingénieur chimiste, ou de Marilia, une dentiste, serait couronné cordon bleu de la pâtisserie du Brésil.  

Elle tenait la corde depuis un certain temps, Samira, la candidate coup de cœur des téléspectateurs brésiliens, est devenue la deuxième reine de la pâtisserie voilée consacrée par la télévision, au sein de la plus grande nation catholique du monde.

Forte d'une notoriété inimaginable même dans ses prédictions les plus optimistes, plus rien ne s'oppose désormais à ce que son doux rêve d'ouvrir une boulangerie-pâtisserie devienne enfin réalité.

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