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Un plombier américain interpellé pour avoir fabriqué une bombe en vue de tuer des musulmans

A ses yeux, le populiste de droite Donald Trump fait figure d’homme providentiel et ses outrances verbales résonnent à ses oreilles comme la plus douce des berceuses, William Celli, 55 ans, un plombier de San Francisco, a estimé que le temps des discours, aussi fielleux et fiévreux soient-ils, était révolu, et que l’heure de passer à l’action avait enfin sonné.

Reclus dans son domicile à Richmond, cet artisan plein de rancœur, dont la petite entreprise a périclité, ruminait depuis longtemps sa vengeance contre les immigrés hispaniques et les musulmans, ses deux bêtes noires, jusqu’à ce jour fatidique du 20 décembre où une descente de police l’a empêché de mettre son plan funeste à exécution : tuer des musulmans en faisant exploser la bombe qu’il avait confectionnée secrètement, ou du moins le pensait-il.

Alertées sur ce qui se tramait derrière les murs de la maison de William Celli par un informateur resté anonyme et une page Facebook menaçante qui ne laissait aucun doute sur la malveillance de son auteur, les forces de l’ordre, accompagnées d’une équipe de démineur, ont fait irruption dimanche dernier chez lui, après avoir procédé à l’évacuation de son quartier.

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William Celli s’est laissé interpeller et menotter sans opposer la moindre résistance, écoutant sans réagir les deux chefs d’inculpation aggravants retenus contre lui : être en possession d’un engin explosif et avoir proféré des menaces de mort contre la communauté musulmane locale sur les réseaux sociaux.

Ce fervent partisan de Donald Trump, qui ne rassure guère sur l’électorat qui exulte à chacune de ses harangues électrisantes, est alors sorti de son mutisme pour faire une déclaration d’amour, frissons garantis, à son candidat idolâtré jusqu'à la déraison : « Je suivrai Donald Trump, le candidat républicain à la présidentielle, jusqu’à la fin du monde »…

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