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Terry Jones, le pasteur fanatique de Floride, a fait un passage par la case prison à Détroit

Littéralement imperméable à la portée sacrilège de son récent autodafé du Coran, Terry Jones, le pasteur intégriste de Floride, investi d’une mission suprême dictée par son seul délire intérieur, ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, et pas plus tard que vendredi menaçait de se donner en spectacle devant le Centre islamique d’Amérique, à Dearborn, dans la banlieue de Détroit.

Conforté dans sa croisade anti-musulmane par une liberté d’expression américaine très conciliante, le prédicateur va-t-en-guerre s’était fixé une nouvelle cible sensationnaliste, susceptible d’attirer les médias comme des mouches : l’islam radical, redoutablement tentaculaire qui, comme chacun sait, complote dans les bas-fonds pour faire triompher l’instauration de la Charia sur le sol de la première puissance mondiale…

Mais cette fois-ci, la nouvelle provocation de l’agité du bocal floridien a non seulement eu maille à partir avec la communauté musulmane locale, qui s’avère être l’une des plus importantes du pays, refusant le permis de manifester, avant de porter l’affaire devant un tribunal, mais a également fait face à une bourrasque contestataire, fédérant près de 700 citoyens indignés.

Alors que des centaines d’hommes et de femmes de bonne volonté ont protesté devant le Centre islamique d’Amérique contre la protestation initiée par Terry Jones, au premier rang desquelles figuraient des personnalités politiques et religieuses de Détroit, tel un membre démocrate de la Chambre des Représentants, ou encore les membres éminents des églises épiscopale et catholique, le miracle a eu lieu !

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Le motif invoqué « la mobilisation organisée parTerry Jones représente un risque pour la sécurité publique de la ville » a été retenu par la justice, infligeant un cuisant revers à l’un des pires évangélistes que l’Amérique blanche et puritaine ait pu produire, dont le passé trouble – il se targue d’avoir passé un doctorat en théologie, dont personne n’a eu trace – devrait suffire à le faire passer à la trappe.

Interdit de se déchaîner, en présence de ses quelques ouailles électrisées sous son emprise, le leader ultra traditionnaliste de l’Eglise pentecôtiste, issue de la mouvance protestante, a fait un bref passage par la case prison, pour avoir tenté de passer au-dessus de la loi. Jouant les fortes têtes devant leurs juges, Terry Jones et son inséparable acolyte, le pasteur Wayne Sapp, ont refusé d’acquitter l’amende symbolique d’un dollar, mais la petite heure passée derrière les barreaux aura vite eu raison de l’héroïsme d’opérette de ceux par qui le Coran s’est embrasé…

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