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Ramadan à Gaza

Vous avez chaud, vous trouvez les journées bien longues sans manger et sans boire ? Pour les Gazaouis c’est bien pire, mais personne n’en parle !
Que veut dire Ramadan, quand l’absence d’électricité vous prive de réfrigérateur et de la possibilité de conserver des aliments au frais ?
Que veut dire Ramadan quand vous ne pouvez pas cuisiner faute d’électricité ?
Que veut dire Ramadan quand tout le monde est plongé dans l’obscurité au moment de la rupture du jeûne ?
Que veut dire Ramadan quand vous avez du mal à vous procurer de l’eau pour vous lavez, cuisiner, faire la vaisselle parce que les bidons et citernes installées sur les toits sont vides ?
Non seulement le blocus de Gaza, c’est à dire de 2 millions de personnes, dont une majorité d’enfants, dure depuis 10 ans, mais après avoir bombardé et détruit la principale centrale électrique de Gaza, Israel lui livre moins de 4 H d’électricité par jour !

Centrale électrique de Gaza bombardée par Israël en 2014

 

 Alors les Gazaouis, petits et grands sont privés de tout. Et le soir, pas de Qatayef ! Leur gâteau préféré pendant le Ramadan, l’un des rares plaisirs qui leur restait, contient du fromage non salé, qui ne tient pas avec la chaleur.
La fabrique laitière al-Jaleel de Gaza, qui produisait des centaines de kilos de ce fromage garnissant l’intérieur des beignets, est quasiment au chômage.
Après que la population a vu pourrir d’énormes quantités de gâteaux, en l’absence d’électricité et donc de réfrigération, ceux qui avaient encore assez d’argent pour en acheter, ont cessé de le faire.
Car le taux de chômage, lié au blocus, s’élève désormais à plus de 40 % de la population active, et ceux qui ont la chance d’avoir encore un travail ne sont pas payés !
Le gouvernement dirigé par le Hamas ne peut payer que la moitié des salaires, et l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas les a réduits d’un tiers, ne payant que les fonctionnaires qui acceptaient de ne pas aller travailler, pour cause de rejet du Hamas !
La fabrique laitière a arrêté de produire des aliments comme le beurre qui doivent être consommés rapidement et a essayé de se reconvertir dans des produits à base de fromage salé qui peuvent se conserver plus longtemps. Mais 35 % de ces produits demeurent invendus, faute d’argent pour les payer par les consommateurs.
Pourtant, grâce à l’aide d’association humanitaires internationale, l’usine laitière a bénéficié de l’installation d’un système performant de panneaux solaires. Mais celui-ci ne résout pas les problèmes d’électricité des consommateurs ni leur manque d’argent !
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source APNEWS
CAPJPO-EuroPalestine
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2 commentaires

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  1. Que peut-on faire mon ô Allah? il y a certainement quelque chose à faire en plus du blocus? mais laquelle? c’est insoutenable, inhumain,inadmissible, intolérable. C’est comme si les actes nazis ne pouvaient que susciter notre indignation et pas plus alors que nous sommes devant un scénario pire encore: la mort à petite goûte et dans l’humiliation et sous la torture. On sait que les jours de ce virus sioniste,contre nature et contre toutes ses lois, sont comptés. Il faut agir. C’est une affaire trop humaine pour ne pas la réduire dans une dimension musulmane ou autre. L’article n’a pas évoqué l’état des hôpitaux, des maternités … est-ce ça la démocratie que le monde ”civilisé” a exporté au moyen orient? merci Sykes-Picot. Concernant les peuples arabo-musulmans, leur chemin vers la palestine passe par leur affranchissement des dictatures qui ne sont rien de plus que le prolongement de la colonisation et l’illusion imposée d’une pseudo-indépendance. Ils doivent dissiper cette illusion, disposer d’eux-mêmes et de leur richesses humaine et matérielle quelque soit le prix.

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