Fort de sa parfaite connaissance du terrain et de tous les acteurs majeurs du système en place, Tawfik Mathlouthi revient sur la victoire écrasante de Kaïs Saïed, et tire tous les enseignements de cette élection présidentielle qui a totalement renversé le système tunisien.
Présidentielle Tunisie: les grands enseignements d’un scrutin
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2 Comments
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Impression de déja vu.
Je ne sais pas si l’enseignement de l’anglais améliorera le sort des plus pauvres, mais on perçoit clairement une première dérive hors sujet.
A part ça, les thèmes défendus, lutte contre la corruption, apologie de la nation et de la religion, retour aux “vraies valeurs”, on connait. L’ayatollah Khomeny avait donne le La. On a vu le résultat.
Je doute fort, d’ailleurs, que ce président censément intègre puisse s’apprêter à lutter contre la corruption. Il utilisera sans doute cet estimable combat pour se débarrasser de ses opposants. Ce homme prétend aussi n’avoir aucun lien avec Ennahda et la Confrérie. D’ailleurs, personne n’est jamais lié aux FM, pas même Tarik Ramadan. Défense de rire.
Réclamer l’enseignement de l’anglais au dépens du français n’est pas une façon de s’autonomiser par rapport à la Francafrique mais une façon de se soumettre à un monde unipolaire sous domination de l’impérialisme US, économique et culturel. Pour équilibrer, il faudrait au moins demander l’introduction de l’anglais à égalité avec le chinois, tout en gardant le français comme patrimoine acquis, non pas pour dépendre de l’Etat français en perdition, mais pour s’ouvrir au monde, la France, mais aussi la Belgique et la Suisse, et surtout l’Afrique occidentale et équatoriale, le Québec et quelques autres pays. Il y a dans la jeunesse de tous les pays beaucoup de fraicheur mais aussi un peu de naïveté.