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Piscine d’Aix-les-Bains : quand certains créneaux horaires réservés aux écoles juives font des vagues…

Douce France, où il fait bon vivre dans une tendre insouciance, mais où la réalité est plus dure à encaisser en pleine conscience !

Et quand les yeux sont grand ouverts sur la précieuse exception laïque, ils sont aveuglés par la lueur vacillante de ce flambeau républicain qui éclaire non plus les beaux esprits de notre époque, mais les plus partisans d’entre eux.

Les uns, polémistes des beaux quartiers, crient à « l’halalisation de la France », pendant que les cris d’orfraie des autres exigent de réécrire l’histoire du partage de la Palestine dans les manuels scolaires, quand ce n’est pas la voix du pouvoir, Claude Guéant, qui, sans trembler, prêche pour que les « fêtes juives figurent dans le calendrier des principales fêtes religieuses », et que « les examens et concours de la République n’aient pas lieu pendant la Pâques Juive ». Mais il faut dire que derrière ce tintamarre, il y a un sacré chef d’orchestre : le CRIF et ses nombreux ambassadeurs !

Parmi ces prodigieux tours de passe-passe qui favorisent un certain communautarisme et vouent aux gémonies tous les autres, l’affaire de la piscine d’Aix-les-Bains, en Savoie, et des créneaux horaires réservés aux lycéens de l’école tamuldique de la ville est un cas d’école qui éclabousse la laïcité, en toute légalité et tranquillité.

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Car ce n’est pas un, mais deux horaires qui ont été spécialement aménagés pour les adolescentes et adolescents de l’école juive Tomer-Debora, et ce depuis… 35 ans ! Gêné aux entournures par un flagrant délit de favoritisme, qui est passé entre les gouttes de l’anticléricalisme primaire et de la radicalisation laïque, le maire Dominique Dord s’en est sorti par une pirouette très « politiquement correct » : « Je vais demander une consultation juridique pour savoir si aux yeux de la loi, nous enfreignons le principe de laïcité. Si c’est le cas, alors on avisera, mais dans la concertation. Il est hors de question de stigmatiser une communauté ». Bel effort !

Quand nos yeux s’écarquillent, c’est un mirage laïc qu’ils discernent, c’est un communautarisme qui ne dit pas son nom qu’ils perçoivent, c’est une vaste supercherie politicienne qu’ils distinguent, et en guise de berceuse, ce sont deux petites phrases entêtantes qui nous tiennent bien éveillés : « la hausse des musulmans pose problème » selon le ministre de l’Intérieur, le « cardinal » Guéant, en écho à son collègue Hortefeux et à sa horde imaginaire d’Auvergnats : “quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes”.

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