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Les twittos britanniques réagissent aux propos délétères de Donald Trump à travers des parodies caustiques

Avec ce trait d’esprit délicieusement cinglant qui fait toute la saveur de leur humour, nos proches voisins britanniques ont choisi l’arme désarmante de l’ironie pour dénoncer les dernières élucubrations délétères de Donald Trump, ce Cassandre islamophobe aux airs et inflexions d’un Geert Wilders américain, dans lequel la presse d’Outre-Atlantique voit une Marine Le Pen masculinisée et à la blondeur indéfinissable…  

Le requin des affaires, aux racines écossaises du côté maternel, se rêve un grand destin et, plus que tout autre, a fait de l’islamophobie et de l’exacerbation des peurs son juteux fonds de commerce, espérant faire frémir les chaumières en Amérique mais aussi au Royaume-Uni.

Plus les foyers tremblent sous ses coups de gueule à répétition et à l’écoute de ses prédictions apocalyptiques, plus sa côte de popularité grimpe, Donald Trump, en businessman cynique du populisme, n’a pas fait dans la dentelle sur le réseau télévisuel MSNBC. « Il y a des endroits à Londres qui sont si radicalisés que les policiers ont peur pour leur propre vie », a-t-il lancé récemment, s’attirant aussitôt les foudres de David Cameron qui a fustigé sa stratégie de la division et ses mensonges éhontés.

Vent debout contre sa saillie verbale qui a créé de violents remous sur les rives de la Tamise, les parlementaires britanniques ont, ulcérés, appelé à interdire l’entrée du Royaume-Uni à celui-là même qui exhorte, avec un aplomb phénoménal, à interdire l’entrée des Etats-Unis aux musulmans.

Si la colère des Lords a explosé sous les ors du Parlement, l’humour railleur des sujets de Sa Gracieuse Majesté a, lui, fait mouche sur Twitter, inspirant à de nombreux internautes facétieux des parodies caustiques qui s’avèrent être souvent la parade la plus imparable et désarçonnante contre les flèches empoisonnées de la haine instrumentalisée.

Entre le foulard de la Reine comparé à un hijab, Big ben transformé en minaret, Buckingham Palace en mosquée, le groupe Duran Duran rebaptisé « Coran, Coran », un chameau stationnant dans un parking, deux tenanciers barbus d'un café pris pour des intégristes, entre autres détournements d’images drôlement moqueurs, le moins que l’on puisse dire c’est que les twittos britanniques ne s’en sont pas laissés conter par ce nouveau prophète de malheur venu d’Amérique, ce fou furieux de Trump qui "trump" son monde allègrement…

  

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