Traduit en justice pour agression contre le président d’un pays étranger, en l’occurrence l’ancien président américain de sinistre mémoire, le journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, dont le lancer de chaussures a fait le tour du monde, passera devant la cour centrale criminelle d’Irak, spécialisée dans le traitement des affaires de terrorisme, à partir du 19 février prochain.
Si la qualification de « terroriste » apparaît totalement disproportionnée pour sanctionner un acte isolé qui a davantage traduit une révolte désespérée, elle contribue toutefois à le faire définitivement entrer dans la légende.
A ce titre, le cri non moins indigné qui accompagna son geste mériterait à son tour d’être gravé dans le marbre : « C’est le baiser de l’adieu, espèce de chien » !
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