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La pratique du lancer de chaussures a conquis le monde !

Mountazer Al-Zaïdi, le journaliste irakien, dont le procès a été reporté au 12 mars prochain, pouvait-il imaginer la portée quasi universelle de son geste, qui ne cesse depuis d’être reproduit par un nombre grandissant d’aficionados bien au-delà des frontières de l’Irak ?

Même si cette discipline est loin de constituer une révolution majeure en Irak et dans de nombreux pays arabes, le très politiquement incorrect « jet de chaussures à la face des puissants » auquel s’adonnent de nouveaux adeptes en révolte de la Palestine, à la Turquie, en passant par la Bosnie, l’Angleterre, jusqu’ici en France, connaît une ampleur et une répercussion telles qu’il en devient la manifestation hautement symbolique de l’anathème populaire

Lancées en Palestine, le 19 décembre, contre des soldats israéliens qui gardaient la muraille de séparation à Bilin, pleuvant sur l’ambassade américaine d’Ankara, en Turquie, le 20 décembre, atteignant le leader du Conseil de l’OTAN plaidant en Ukraine l’expansion du traité de l’Atlantique Nord, bombardant à Londres en début d’année la résidence de Gordon Brown, ciblant au même moment en Bosnie les effigies des politiques, les centaines de chaussures catapultées de par le monde n’ont dans l’ensemble pas fait l’objet de sanctions pénales.

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Renouvelant le genre, nos chercheurs français, très inspirés, se sont particulièrement distingués la semaine dernière lors du largage de centaines de chaussures sur le ministère de l’enseignement supérieur en scandant un cri qui tient du slogan : « On n’est pas des godillots ! »

Ou quand une opération de communication récupère un acte politique…

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