in

Le grand projet de Ensemble contre l’Oubli : un ECO-VILLAGE pour les réfugiés Rohingyas au Bangladesh

Depuis huit ans, elles déploient des trésors d’énergie pour lutter contre l’oubli dans lequel sont reléguées à la fois des statistiques sur la pauvreté tristement édifiantes, et plus grave encore, la souffrance de ceux qui se cachent derrière : les grands laissés-pour-compte de notre société de consommation.

La première est juriste et cheffe d’entreprise, à la tête de la société Kalym’Art (concept de cartes d’invocation sonores), la deuxième est une spécialiste de la finance, Karima Berkouki et Hakima Bendouch, respectivement présidente et co-dirigeante/trésorière de l’association Ensemble contre l’Oubli (ECO), ne ménagent pas leur peine pour éveiller les consciences, mobiliser les âmes de bonne volonté, à seule fin d’éradiquer, sur le terrain, la misère et l’exclusion.

Ces deux maux qui, dans la France du XXIème siècle et au-delà des frontières hexagonales, continuent de frapper cruellement les êtres les plus vulnérables, laissant dans leur sillage funeste un long cortège de victimes.

Née, en 2009, de la volonté manifestée par un groupe d’amis de rompre avec l’inaction pour s’investir pleinement dans l’humanitaire auprès des sans-abri, ces sans-voix sans ressources et parfois sans famille, d’abord à l’échelle nationale, puis internationale (Maroc, Pakistan, Bangladesh), l’association ECO a été officiellement portée sur les fonts baptismaux en juin 2010.

Se sentant investis d’une mission essentielle et urgente, voire vitale, ses membres fondateurs avaient choisi leur cœur de cible prioritaire : les personnes les plus précarisées, esseulées et déshéritées de ce bas monde, de toutes origines et confessions, qu’elles aient été fragilisées par un parcours de vie chaotique, gravement affectées par une crise humanitaire ou ébranlées par une catastrophe naturelle.

L’altruisme et l’entraide chevillés au corps, Karima Berkouki et Hakima Bendouch, épaulées par des bénévoles très dévoués, ont repris le flambeau avec une ardeur renouvelée, fidèles aux belles valeurs musulmanes que sont la solidarité, le respect de la dignité humaine, la générosité et le partage.

Après s’être attelées à développer, à Paris et en région parisienne, les actions phares d’ECO, à savoir « Un repas pour tous, tous pour un repas », « Un Aïd pour tous, tous pour un Aïd », « Opération Grand froid » ou encore tout un éventail d’ « Actions Exceptionnelles », elles ont souhaité faire le bien autour d’elles ailleurs, sous des cieux assombris par un génocide qui ne dit pas son nom, au chevet de l’une des minorités les plus persécutées au monde selon l’ONU : les Rohingyas. 

Sensibles au sort effroyable subi par la communauté musulmane martyre de Birmanie, entraînée dans une fuite éperdue vers le Bangladesh voisin pour échapper à l’horreur d’une extermination ethnique, et à la crise humanitaire sans précédent qui l’y attendait, les deux fers de lance d’ECO ont, du 20 au 28 novembre 2017, accompli leur toute première mission humanitaire sur place, dans le camp de réfugiés de Kutupalong, le plus important de la localité de Cox’s Bazar.

Plus de 600 kits d’urgence (1 kit alimentaire, 1 kit de cuisine, 1 kit vestimentaire et 1 kit de survie, avec une lampe led à énergie solaire) ont été distribués à des familles composées de 2 adultes et 4 enfants, soit au total à 3 600 personnes.

Alors que la menace d’une catastrophe sanitaire de grande ampleur fait planer une épée de Damoclès, une de plus, sur les malheureux réfugiés Rohingyas – 1 million d’entre eux s’entassaient dans des camps saturés en octobre dernier – l’association ECO a décidé de renforcer son action humanitaire au Bangladesh, en voyant plus grand, plus salubre et plus sécurisant.

Après avoir germé dans l’esprit de Karima Berkouki et Hakima Bendouch, la construction d’un ECO-VILLAGE, conçu comme un véritable havre de paix abritant les nouveaux damnés de la terre du Myanmar, apatrides chez eux et sans statut sur le territoire bangladais, est en train de passer de l’idée à la réalisation, étape par étape, ou plutôt pierre par pierre.

Les deux responsables d’ECO s’apprêtent à s’envoler pour Dacca, la capitale du Bangladesh, afin de superviser sur place le forage d’un puits qui, à terme, approvisionnera en eau potable le futur centre de vie destiné aux Rohingyas.

L’ECO-VILLAGE : un grand projet humanitaire, auquel chacun de vous peut apporter sa petite pierre :

Publicité
Publicité
Publicité
  • Construction d’un centre de vie divisé en 3 espaces prenant en compte l’urgence, l’aide à l’insertion et l’autonomie :

=> Création d’un espace socio professionnel les formant à la couture, à la réparation des puits, aux premiers soins et toutes formations considérées comme nécessaire,

Objectif : acquérir une autonomie, grâce à la mise en place de solutions durables

=> Création d’espaces privilégiant la thérapie par le jeu pour les enfants et par la parole, individuelle ou collective, pour ces femmes et ces hommes traumatisés par les exactions dont ils ont été victimes.

  • Construction d’une mosquée (avec citerne et robinetteries pour ablutions),
  • Construction d’un puits profond permettant l’accès à l’eau potable,
  • Construction de 50 maisons individuelles, 10 douches, 10 toilettes

Chaque construction sera fournie en énergie solaire : panneaux solaires et lampes Led.

Pour que ce grand projet sorte de terre et puisse être un refuge digne de ce nom pour des familles Rohingyas en détresse, en plein cœur d’un Bangladesh qui est non seulement l’un des pays les plus pauvres de la planète, mais est également en proie à des catastrophes naturelles dévastatrices, l’association ECO lance aujourd’hui un appel aux dons sur Oumma.

On ne le répétera jamais assez : il n’y a pas de petites contributions (voir ci-dessous les moyens de paiement et les contacts d’ECO). Les petits ruisseaux ont toujours fait les grandes rivières.

Par la rédaction d’Oumma.

 

Découvrez le clip poignant réalisé par ECO, lors de sa mission humanitaire fin 2017 dans le camp de réfugiés de Kutupalong, Bangladesh.

 

Pour soutenir sans tarder l’association ECO et la construction de l’ECO-Village :

 – le moyen de paiement via paypal : https://www.paypal.me/ecoubli

– la plateforme pour faire un don :  Helloasso Mission 2 “Urgences Rohingyas” Bangladesh

N’hésitez pas à contacter ses deux responsables pour tout complément d’information, notamment concernant les autres modalités de paiement :

  • Karima Berkouki :  06 52 24 79 78
  • Hakima Bendouch : 06 51 25 56 51

ou écrire au courriel suivant : [email protected]

Les dons réalisés au profit des associations reconnues d’intérêt général peuvent faire l’objet d’une réduction d’impôts de 66%, selon l’article 200 du Code Général des Impôts. ECO est éligible à Zakat Al Mal.

 

Publicité
Publicité
Publicité

3 commentaires

Laissez un commentaire

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Israël : heurts entre la police et des juifs ultra-orthodoxes qui refusent le service militaire

Maroc, près de la moitié des jeunes au chômage