Comme à chaque élection, les chiffres officiels avancés par le régime algérien sont totalement truqués. Le seul enjeu du scrutin législatif du 10 mai, où plus de 45 partis ont été agréés par le DRS ( les services de renseignements ) véritable détenteur du pouvoir, résidait au niveau du taux de participation et non au niveau des résultats. L'Assemblée populaire nationale dans ce pays n'est qu' une simple chambre d’enregistrement , composée de députés à l'esprit clientéliste et cooptés par le système. Toutes les décisions les plus importantes du pays sont prises lors de conclaves militaires, où sera également désigné le choix du prochain président algérien pour 2014.
42% est donc le chiffre magique "officiel" du taux de participation des dernières élections législatives algériennes, alors que celui de 2007 était de 35,7%. Une augmentation de 7% qui ne relève pas d'un comptage rigoureux du nombre de votants, mais plutôt d'un chiffre fantaisiste avancé par les services algériens experts en manipulation électorale. Un chiffre repris immédiatement et sans aucun recul par la presse internationale. Alors que les observateurs les plus avertis de la scène politique algérienne, comme le politologue Lahouari Addi avait prévu un chiffe de 27%! Que le peuple s'abstienne en masse n'est guère pris en considération par le régime algérien dont seul compte pour lui le soutien des Etats-Unis et celui de la France, garants de sa pérennité.
Chargement…