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Le bel hommage d’un artiste néo-zélandais : une fougère argentée représentant 50 fidèles en train de prier

C’est de la douleur éprouvée devant l’innommable qu’est née, sous le crayon ému du dessinateur néo-zélandais Pat Campbell, une nouvelle version de l’emblème national, la fougère argentée, en signe de son plus bel hommage aux 50 victimes musulmanes de la barbarie terroriste.
Après s’être brutalement tarie à l’annonce du terrible massacre, impensable en Nouvelle-Zélande, qui a endeuillé deux mosquées à Christchurch, la créativité de l’artiste a fini par renaître. Il a puisé son inspiration dans les puissants sentiments qui l’animent : la compassion envers les martyrs de l’islamophobie meurtrière et la solidarité à l’égard de l’ensemble de ses concitoyens de confession musulmane.
Sur sa fougère argentée magnifiquement réinventée, les 50 folioles qui la composent représentent les silhouettes de 50 fidèles en train de prier. Publié sur le Canberra Times et très partagé sur les réseaux sociaux, son dessin, devenu viral, a touché un large public en plein cœur, au-delà même de ses espérances.
« Je suis tellement heureux que ce dessin, qui s’est imposé à moi, apporte du réconfort aux gens et offre visuellement un peu de poésie dans un monde qui en manque cruellement », a déclaré Pat Campbell. « La fougère est un emblème de la Nouvelle-Zélande. Ces 50 musulmans innocents, qui ont été lâchement assassinés, n’étaient pas seulement musulmans, ils faisaient partie intégrante de notre nation. Ils étaient Néo-Zélandais », a-t-il renchéri avec gravité.

Au même moment, l’effroyable tragédie de Christchurch a inspiré à deux autres artistes du terroir, l’un à Wellington, Ruby Jones, l’autre à Auckland, Paul Walsh, deux œuvres poignantes et hautement symboliques qui, elles aussi, suscitent l’émotion : une émotion fédératrice.
Ruby Jones a dessiné deux femmes, anéanties par le drame, qui se donnent une étreinte, avec en légende, ce message à la forte résonance : « C’est votre maison et vous auriez dû être en sécurité ici ».

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im so sorry, i am here for anyone who needs anything. i love you all ? https://givealittle.co.nz/cause/christchurch-shooting-victims-fund

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Bouleversé par la fin tragique de Naeem Rashid, Paul Walsh a, quant à lui, dévoilé sa peinture murale à l’effigie de cet enseignant de 50 ans qui est salué en héros à titre posthume pour s’être jeté sur le tueur, afin de protéger les siens. Naeem Rashid est décédé à l’hôpital, vendredi dernier, quelques heures après son fils de 21 ans.

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#theyareus #christchurch

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3 commentaires

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  1. @Antaros je crois que vous avez tord, si un drame d’une telle envergure devait un jour toucher la communauté musulmane, je suis persuadé qu’il y aurait une vague bienveillante d’une très large majorité des français.
    Bien sûr, on ne peut qu’espérer n’avoir jamais à le vérifier .

  2. Ce n’est pas en France ou l’on verra une telle mobilisation et marque de sympathie pour une communauté vilipendée à longueur d’année dans les médias!!!
    Il faut que les politicards français plus soucieux de leur bifteck électoral que du destin de la France prennent conscience de leur bêtise hypocrite et finissent par admettre qu’ils ont tout faut lorsqu’il s’agit de traiter la question de l’immigration et de l’islam en France.
    La tragédie néo-zélandaise prouve au moins qu’il ne faut pas tout mettre dans le même sac et elle prouve qu’un collectif occidental n’est pas forcément islamophobe collectivement. Elle prouve que l’islamophobie est bel et bien un outil aux mains de “salopards” ( en réf aux douze salopards de Robert Aldrich) en cravate prêt à dégainer à la moindre apparition d’un OVNI ostentatoire!!!

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