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La place Tahrir, le haut lieu de la manifestation contre le président Morsi

Un an tout juste après que Mohamed Morsi ait pris les rênes de l’Egypte, la place Tahrir est de nouveau noire de monde, sous la bannière de la contestation populaire, mais cette fois-ci à l’encontre du nouveau président au pouvoir, déjà désavoué par une large frange de la population.

Pour des milliers d’Egyptiens désenchantés et en colère, la dérive autoritaire du régime islamiste et son incapacité à s’atteler à la relance urgente de l’économie ont signé son échec, et sans attendre davantage, ils réclament avec force  une “deuxième révolution” et la destitution de celui qui préside aux destinées du pays.

"Nous l’avons élu pour qu’il apporte la sécurité, qu’il apporte de quoi se nourrir, de l‘électricité, de l’essence et toutes sortes d’autres choses. Des besoins de base. Après un an au pouvoir, il n’a rien apporté. Il n’a rien fait. Donc nous devons faire tomber les Frères musulmans et pas seulement Morsi", témoigne un manifestant sur Euronews.

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Cette semaine, les heurts entre pro et anti-Morsi ont déjà fait huit morts. L’Egypte plongée en pleine marasme économique apparaît profondément divisée. Le mouvement Tamarrod, (rébellion en arabe) qui réclame le départ du président assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée.

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