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Jupe: trop longue en France, trop courte en Algérie

Après l'affaire  Sarah à Charleville-Mezieres  qui a été renvoyée deux fois de son collège pour une jupe longue assimilée à « un signe ostentatoire d’appartenance religieuse », une autre  histoire de jupe a défrayé la chronique dans la presse algérienne. A l'Université d'Alger,  un agent de sécurité  avait empêché une étudiante d’accéder à la faculté de droit de Saïd Hamdine, à Alger, pour passer son examen de CAPA car elle portait une robe qu’il jugeait « trop courte ». 
 
Selon Mohamed Tahar Hadjar, recteur de la faculté d’Alger l’agent de sécurité a fait son travail. « Son travail consiste à faire respecter le règlement intérieur de la faculté » rapporte le site Tout sur l'Algérie. Porter une robe est-il interdit au sein de la faculté ? « Non », indique M. Hadjar. Pourquoi l’agent a-t-il donc pris cette décision ? « Le règlement n’oblige personne à porter le hidjab ou tchador. Mais il exige une tenue décente, aussi bien pour les filles que pour les garçons », argumente-t-il. Il n’y a aucune discrimination, selon le recteur. « Il faut comprendre que la faculté est un lieu de culture », ajoute-t-il.
 
Le recteur explique qu’il a entendu parler de l’affaire en lisant TSA. « La fille portait une mini-jupe, qui était au-dessus des genoux, et non une robe. C’est ce que m’ont affirmé des étudiantes qui étaient sur place », insiste M. Hadjar, qui n’a pas décidé d’ouvrir une enquête. « C’est une affaire banale », a conclu Mohamed Tahar Hadjar.
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