Jeannette Bougrab ou l’art de retourner sa veste pour apparaître revêtue du maillot de football algérien, c’est l’illustration pitoyable d’un carriérisme qui ne recule devant rien…
Connue comme le loup blanc pour son opportunisme immodéré qui ne s’embarrasse pas de considérations éthiques pour papillonner dans la lumière, Jeannette Bougrab, l’ex-créature de l’ex-hyperprésident Nicolas Sarkozy, a été éjectée de son strapontin ministériel et de la politique pour faire illusion sous les projecteurs de Canal +.
Celle qui fut l’éphémère présidente farouchement anti-voile de la défunte Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), avant d’être promue par son pygmalion Sarkozy au sein d’une oligarchie sans foi ni loi, qui a érigé en système de gouvernance la stigmatisation tous azimuts, en priorité de l’islam, des musulmans, mais aussi des Roms et des chômeurs, libérant la parole raciste et attisant l’islamophobie comme jamais sous la Vème République, la énième caution "beur" de la « France qui se lève tôt » et de l’identité nationale aime à ce point briller sous les projecteurs qu’elle a cherché à récupérer la qualification de l’Algérie au Mondial 2014, au risque de se discréditer définitivement.
Car hormis Canal + et ceux dont elle sert docilement les intérêts moyennant de grasses rétributions, qui peut décemment s’enthousiasmer devant le piteux spectacle de l’hypocrisie médiatique qu’a offert Jeannette Bougrab vêtue du maillot algérien au nom de la réconciliation? A quand Jeannette Bougrab arborant, tout sourire, le maillot de la Palestine au nom de la souveraineté palestinienne ?
Quand les poules auront des dents et la caste politico-médiatique la probité intellectuelle et le courage qui lui font si cruellement défaut, d’autant plus quand les sunlights en révèlent la duplicité criante…
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