Dans Mossoul dévasté, martyrisé par Daech, et pas encore totalement libéré, les familles musulmanes et chrétiennes du quartier d’Al Arabi, qui avaient fui la persécution, sont progressivement revenues chez elles depuis le mois de février, découvrant avec effroi le champ de ruines qui s’étendait à perte de vue.
Des centaines de bâtiments ont été soit entièrement détruits, soit défigurés par les assauts livrés pour libérer la ville de la présence djihadiste, à l’image du monastère Mar Georges qui en porte encore les profonds stigmates.
C’est sur le terreau de ce paysage de désolation qu’une rumeur pernicieuse a été ensemencée et s’est rapidement enracinée dans les esprits, selon laquelle une famille chrétienne était terrorisée par des habitants musulmans d’Al Arabi.
Inquiets devant la propagation de cette rumeur fallacieuse, de jeunes musulmans, filles et garçons, se sont retroussés les manches pour la démentir en beauté. Ils se sont précipités, comme un seul homme, au chevet du monastère Mar Georges, en espérant vivement que leur message de tolérance, de paix et d’unité s’élève au-dessus de la haine distillée par la propagande délétère.
« Mossoul est à vous comme à nous », ou encore « Nos différences sont notre force », tels sont les maîtres-mots de la grande campagne de communication qu’ils ont lancée parallèlement sur Facebook, illustrée par de belles photos les montrant en train de nettoyer et panser les plaies béantes du monastère d’Al Arabi ravagé par Daech, en mettant du cœur à l’ouvrage.
Irak : des jeunes musulmans au chevet d’un monastère détruit par Daech
2 commentaires
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où est monsieur LEROY de la bêtise? quelqu’un peut l’informer de cet article? j’aimerais l’entendre réagir: voilà l’IRAK où l’on a inventé l’écriture qui -réduit en parking par la démocratie occidentale et livré à une dissension sans précédant- retrouve encore la force de démontrer des signes de vie.
L’Irak qui a inventé l’écriture il y a des millénaires n’a aucun rapport avec l’invasion bédouine du 7e siècle de notre ère…