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Egypte: Certains manifestants tentent de faire survivre l’esprit de Tahrir, malgré la répression

C’est l’un des lieux emblématiques du printemps arabe. En janvier 2011, des milliers d’Égyptiens convergent vers la place Tahrir pour dénoncer une société rongée par la corruption et les violences policières. Aujourd’hui, malgré la crise économique, certains tentent de transmettre leur expérience révolutionnaire aux nouvelles générations… C’est une place au centre du Caire dont le monde entier, désormais, connaît le nom : la place Tahrir. Tout a commencé le 25 janvier 2011, quand plusieurs milliers d’Égyptiens s’y rassemblent, à l’appel de mouvements de la société civile, pour dénoncer les violences policières. Cette journée va donner lieu à trois semaines de manifestations. La “marche du million” marque un point d’orgue dans la capitale et à travers toute l’Égypte.La répression est terrible.

Au total, 18 jours de violences font au moins 850 morts et 6 000 blessés. Mais le 11 février 2011, les manifestants obtiennent ce qu’ils n’espéraient plus : le président Hosni Moubarak quitte le pouvoir après presque 30 ans d’un règne sans partage. Pendant deux ans et demi, la place Tahrir retrouve son calme. L’armée gère la transition, puis l’islamiste Mohammed Morsi remporte la présidentielle. La contestation renaît en juin 2013 sur la place Tahrir, où les partisans et les opposants au président se font face, jusqu’à la chute de Mohamed Morsi, le 3 juillet, chassé du pouvoir par l’armée. Un an plus tard, le général Abdel Fatah al-Sissi est élu à la présidence et dirige désormais l’Égypte d’une main de fer. La révolution de 2011 est bien loin, mais certains manifestants de la première heure tentent encore de faire survivre l’esprit de Tahrir, malgré une répression implacable. Les reporters 24 de France  Nadia Blétry, Éric de Lavarène et Claire Williot sont allés à leur rencontre.

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