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Cauchemar au péage : Agression d’une famille musulmane

Crédits Photos : Shutterstock

En revenant de leurs vacances de ski, Monsieur C, son épouse, qui porte le voile, et quatres enfants ont dû faire face à un déferlement de violence de la part de trois individus le samedi 3 janvier, dans le département de l’Ain.

  • Une agression violente

Alors qu’ils étaient arrivés au niveau du péage, une camionnette a essayé de forcer le passage pour s’insérer devant Monsieur C, quand bien même le ralentissement était rendu très difficile par le monde qui se pressait autour des bornes de paiement. Monsieur C étant dans l’incapacité de lui ouvrir un passage, le conducteur de la camionnette et son passager sont alors descendus du véhicule pour littéralement s’acharner contre le véhicule de Monsieur C.

Tandis que le conducteur tentait de briser la vitre avant du véhicule des victimes, le passager s’en était pris à la lunette arrière. Les quatres enfants, dont deux âgés de 5 et 15 ans, présents dans le véhicule, criaient de frayeur.

Cela n’a pas arrêté les agresseurs, qui, quand Monsieur C a ouvert sa vitre dans une tentative pour les raisonners’est vu asséner des coups de poing sans sommation sur son visage.

Alors que Monsieur C se gare pour constater les dégâts, ses deux poursuivants ont continué de le suivre et ont aspergé de gaz lacrymogène le père de famille. Son épouse a essayé de s’interposer entre les malfaiteurs en tentant de faire appel à une once de compassion de leur part, en leur apprenant que son mari avait été hospitalisé il y a peu, pour un AVC. Ce fut peine perdu. Les deux individus ont continué de frapper son mari etson épouse a été injuriée de « sale race » par l’un d’eux. Sous les coups, le mari, aveuglé, entend des insultes et des menaces à son égard.       

Son épouse a également été aspergée de gaz lacrymogène et a reçu des coups sur son bras. Prévenus par des témoins oculaires et par Madame C, les pompiers sont intervenus pour transférer directement Monsieur C à l’hôpital.

Les époux ont déposé plainte pour violences commises en réunion suivies d’incapacité n’excédant par huit jours et dégradation ou détérioration de bien d’autrui commise en réunion. 

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Durant tout le temps de l’agression, un troisième individu qui était lui aussi passager de la camionnette, est resté en retrait tout en assistant à la scène.

  • Un laxisme de la part des autorités judiciaires pour traiter le dossier

Le procès-verbal, que le CCIF a en sa possession, a été établi deux jours après les faits, soit le 5 janvier 2015. Quand bien même, les époux C ont pu relever le numéro de plaque d’immatriculation de leurs agresseurs, la famille a dû faire face à plusieurs problèmes dans le traitement de leur dossier : des allusions aux attentats contre Charlie Hebdo, des affirmations comme quoi cette affaire reste somme toute « banale » et comme quoi il n’y aurait aucune preuve et aucun témoin (alors même que la police sur place avait affirmé que plusieurs caméras avaient filmé la scène et que des témoins oculaires avait appelé le 17).

Aussi, la gendarmerie compétente concernant leur dossier leur a affirmé le 17 février qu’il n’était pas en possession de leur dossier et que, quand bien même c’était le cas, il le classerait automatiquement sous prétexte que l’immatriculation du véhicule des agresseurs est de provenance étrangère.

Un ensemble de lacunes dans le traitement de leur dossier qui sont insupportables.

  • Des conséquences psychologiques lourdes pour la famille

Alors que la famille est laissée pour compte par la gendarmerie censée se charger de son dossier, les traumatismes qu'elle a vécus suite à cette agression sont prégnants.

La petite fille de 5 ans fait depuis des cauchemars, et adopte un comportement violent dans son école. Monsieur C, son époux, après les jours d’interruption du temps de travail, reste atteint psychologiquement par cette épreuve et quant à l'épouse, le fait que l'agression reste impunie l'empêche d'avancer.

Le CCIF va veiller à ce que tous les moyens soient mobilisés en vue de l'identification, l'interpellation et les poursuites contre ces individus.

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