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Caricatures: “On n’est pas obligé, pour enseigner la liberté d’expression, de montrer des caricatures qui sont à la limite de la pornographie”, estime Luc Ferry (www.francetvinfo.fr)

Le philosophe, qui a été ministre de l’Education dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin, affirme que s’il enseignait la liberté d’expression, il montrerait des caricatures “aussi bien de Jésus, Moïse et Mahomet”. Mais “on n’est pas obligé d’insulter les gens pour défendre la liberté d’expression”, ajoute-t-il.

En ce lundi de rentrée après les vacances de la Toussaint, un hommage spécial est rendu dans les établissements scolaires à Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie de 47 ans, sauvagement assassiné en pleine rue le 16 octobre dernier par un jeune radicalisé d’origine tchétchène pour avoir montré les caricatures de Mahomet à ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression, à Conflans-Saint-Honorine, dans les Yvelines.

“On n’est pas obligé, pour enseigner la liberté d’expression, de montrer des caricatures qui sont à la limite de la pornographie”, réagit sur franceinfo Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation. “Si je devais aujourd’hui, dans une classe de terminale, faire un cours sur les caricatures et la liberté d’expression, je partirais éventuellement de Louis Philippe, [le dernier roi de France], transformé en poire”, déclare l’ancien professeur de philosophie. Ça a fait scandale à l’époque.”

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Des caricatures “quand même ignobles”, selon Luc Ferry

“Je montrerais les caricatures, éventuellement celles de Charlie, mais qui mettent en scène aussi bien Jésus, Moïse et Mahomet. Mais on n’est pas obligé de montrer pour autant des caricatures qui sont à la limite de la pornographie et qui sont quand même ignobles”, insiste-t-il. “On n’est pas obligé d’insulter les gens pour défendre la liberté d’expression.”

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