Exutoire à la colère, à l’indignation, à la peur, dépeignant une sombre réalité avec, parfois, une touche d’audace ou de provocation, tout en ouvrant une fenêtre sur l’espoir, l’art expressif et libérateur du graffiti urbain a envahi les rues de Bagdad pour habiller ses murs.
Les peintures murales imposantes qui s’exposent ainsi aux yeux du plus grand nombre font écho à la révolte du peuple irakien contre la corruption endémique de sa classe dirigeante, et mettent en lumière sa résilience, avec un hommage particulier rendu au rôle moteur joué par les femmes, face à la répression sanglante orchestré par le gouvernement.
Voici quelques oeuvres révolutionnaires marquantes :
“Nous voulons une patrie”, l’accroche de cette oeuvre sonne comme une exigence non négociable
A woman poses for a picture near a graffiti with Arabic reading "those are our women" during ongoing protests near Tahrir Square in Baghdad, Iraq, Nov. 7, 2019. 📷 Khalid Mohammed / @AP_Images – https://t.co/fGevB80oaE pic.twitter.com/1fAU2gcJfK
— Yahoo News Photos (@yahoophoto) November 7, 2019
Une jeune femme irakienne pose devant la peinture à la gloire des femmes entrées en résistance, sous le titre éloquent : “Those are our women”
L’avertissement mis en exergue sur ce graffiti : “Tic-toc, votre temps est compté”
Après quinze ans d’humiliation nationale et d’humiliation, cependant, le modèle de la révolution est passé du traditionnel au culturel, et les idées et les concepts révolutionnaires ont évolué à l’époque actuelle.
toute révolution commence dans la culture. Ici on constate la force du patriotisme après quinze ans d’humiliation nationale.
Moi j’avais trop aimé le grafitti krokodil, hai, hai, kodil..