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“Avicenne ou l’islam des Lumières“ : entretien avec le philosophe et médiéviste Omar Merzoug

Pour retracer la trajectoire du touche-à-tout de génie que fut Avicenne, ce grand esprit qui éclaira de ses lumières audacieuses le Moyen-Age, évoquer l’importance de son œuvre, rédigée essentiellement en arabe classique, mais aussi sa perception en Orient et sa résonance en Occident, il fallait un conteur tel que Omar Merzoug, docteur en philosophie, spécialiste de la pensée médiévale.

Dans cet entretien sur Oumma, l’auteur de « Avicenne ou l’islam des Lumières » – paru ce jour, le 10 mars 2021, aux Editions Flammarion – brosse le portrait d’un homme d’exception passé à la postérité sous l’appellation du « Prince des Savants », d’un illustre médecin musulman en avance sur son temps qui se doublait d’un philosophe engagé, dont l’insatiable soif de connaissances fut à l’aune de l’immense héritage intellectuel qu’il nous a légué.

Ali Ibn Sina, plus connu en Occident sous le nom d’Avicenne, naquit en 980 (370 de l’Hégire), au cœur de la province de Transoxiane (Ouzbékistan), dans un univers qui favorisa l’épanouissement de sa personnalité. Pouvez-vous dépeindre cette lointaine époque médiévale, qui fut propice à l’éclosion de cet éminent médecin et philosophe musulman ? 

C’est dans son milieu familial d’abord qu’Avicenne trouva les conditions favorables à son épanouissement. Son père était passionné par la philosophie, par le commerce des idées, et il s’était rallié aux thèses des Ismaéliens, qui sont des shi’ites dissidents. Or, le monde shi’ite a toujours été plus favorable à la recherche philosophique que les milieux sunnites pour des raisons à la fois historiques et doctrinales qu’il serait trop long d’expliquer. Mais c’est un fait que les oulémas sunnites ont constamment combattu la philosophie qu’ils ont toujours considérée, même de nos jours, comme l’antichambre de l’impiété et de la licence morale.

Dès que le père d’Avicenne eut constaté les prodigieuses prédispositions de son fils, il n’eut de cesse de les favoriser en lui procurant des maîtres que l’élève Avicenne a tôt fait, selon la formule stéréotypée, de dépasser. En outre, la société même où a vécu Avicenne n’était pas réfractaire au savoir ; elle n’avait pas davantage de prévention contre les sciences étrangères, celles qui ne sont pas nées dans un sol islamique, médecine, logique, astronomie, philosophie. Et cela ce fut une constante des sociétés islamiques des VIIIe et IXe siècles.

Lorsque les musulmans eurent conquis l’Iran, ébranlé puis mis à bas la dynastie iranienne, la Syrie et l’Egypte, ils entrèrent en contact avec ces contrées de vieille civilisation qui détenaient des documents scientifiques d’importance. On connaît l’exemple du calife abbaside al-Mansûr (755-775), qui fit traduire un traité de mathématique indienne sans se demander au préalable s’il était licite ou pas de traduire les livres émanant de cultures « païennes » ou « infidèles ». La traduction de ce traité a donné une impulsion fulgurante aux recherches mathématiques arabes. Après qu’il eut guéri le prince de Bukhara, Avicenne ne demanda pas autre chose que de pouvoir consulter sa bibliothèque qui était, semble-t-il, d’une grande richesse. Si ce prince avait amassé une telle quantité de livres, c’est dire combien l’acquisition d’une culture couvrant tous les champs du savoir avait du sens.

Doté d’une extraordinaire précocité, l’enfant qu’il était mémorisa très tôt et avec aisance le  Coran. Comment réagirent les érudits de l’époque devant ce jeune prodige qui, du haut de ses douze ans, se voyait en conquérant d’un savoir aux confins illimités ?

Ils réagirent assez mal et ce sera une constante de la vie d’Avicenne que d’être entouré d’envieux et d’intrigants qui jalousaient sa réputation et ses dons. Même après sa mort, il a été traîné dans la boue, sa mémoire agonie d’injures et abreuvée d’opprobre. Au XVIe siècle, en Occident, Paracelse exsudait une telle haine d’Avicenne qu’il osa déclarer que ce dernier n’était qu’un « cuistre qui ne valait pas les cordons de ses souliers, un ignorant qui n’en savait pas tant que son bonnet et que le poil de sa barbe », et il jeta « Le Canon de la médecine » au feu.

En médecine, les confrères d’Avicenne n’apprécièrent guère que ce jeune homme réussit là où ils avaient échoué. Rappelons cette anecdote fameuse : Avicenne parvint à guérir le prince Nuh Ibn Mansur, alors que nombre de médecins chevronnés avaient échoué. On imagine leurs sentiments peu amènes à l’encontre de ce confrère qui gênait beaucoup. Sur le plan philosophique, la réaction sera encore plus violente et radicale. J’en veux pour preuve la critique d’al-Ghazali qui ne voit dans l’avicennisme qu’une théorie imitée d’Aristote et de Platon et gorgée d’absurdités. Averroès accusa Avicenne de mêler la religion à sa recherche philosophique, sans vraiment comprendre le sens de la doctrine avicennienne et pas davantage le sens de sa quête. Avicenne ne s’inscrivait pas dans la répétition d’un savoir figé. Or, que fait Averroès si ce n’est idolâtrer Aristote et tenir l’aristotélisme pour l’expression de la suprême vérité ? 

Par ailleurs, il y avait un moyen très commode pour les docteurs de la Loi de salir la réputation, de réduire au silence un homme doué, c’était de le taxer d’impiété. La campagne de calomnies et de persécution qui, en Islam, s’est abattue sur les savants authentiques, prit des proportions considérables. S’il y a des savants que les oulémas n’ont guère respecté, ce furent assurément les philosophes. Al-Kindî, Averroès, al-Suhrawardî ont été persécutés, tracassés, exilés et mis à mort. On voit aujourd’hui les mêmes procédures s’exercer à l’encontre de l’Egyptien Nasr Abû Zayd que les oulémas de l’université d’Al-Azhar ont déclaré incroyant et apostat. 

A 16 ans, celui que ses disciples admiratifs appelèrent Cheikh el-raïs (le « Prince des Savants » ou « le Maître par excellence » ) s’était déjà imposé comme un médecin d’exception, se caractérisant par une soif d’apprendre insatiable. Curieux de tout, Avicenne se passionna également pour la physique, l’astronomie, l’alchimie, la politique, sans omettre la philosophie. Ayant pour maître Aristote, comment définiriez-vous la pensée de cet esprit brillant ?

C’est une pensée encyclopédique, systématique, ouverte et critique. A ceci près que L’immense Kitâb al-Shifa  (Le Livre de la Guérison) n’est pas comme l’Encyclopédie de Diderot et de d’Alembert, l’œuvre de toute une équipe, mais d’un seul homme, ce qui lui confère une indiscutable unité. Avicenne s’est intéressé à toutes les disciplines scientifiques de son temps, philosophie, astronomie, psychologie, logique, mathématiques, médecine, à quoi il faut ajouter la poésie, car il fut aussi un poète talentueux.

En même temps, cet homme considérait la pratique scientifique comme une forme de prière permettant de se rapprocher du Créateur. On peut tenter en islam de se rapprocher du Créateur par les actes cultuels, mais on peut aussi s’en rapprocher par la méditation et le savoir rationnel. En second lieu, c’est une pensée systématique en ce sens que tous les éléments de sa pensée sont rigoureusement liés. On a affaire à une construction cohérente, un ensemble de thèses constituant une doctrine qui prétend expliquer les phénomènes. Et c’est enfin une pensée ouverte et critique, ouverte parce qu’elle intègre des idées venues d’ailleurs non sans les modifier, par exemple sa psychologie qui ne reprend qu’en partie celle d’Aristote, et critique parce qu’elle passe au crible de la réflexion les pensées des philosophes qui l’ont précédé.

Diriez-vous qu’Avicenne a fait l’éclatante démonstration que raison et foi en Dieu ne sont pas antinomiques ? Et quelles réactions suscita en son temps, notamment chez les théologiens et autres docteurs de la Loi, ce philosophe de l’islam qui avait foi dans les pouvoirs de la raison ? 

De nos jours, l’opinion dominante en Islam est que la raison et la foi sont antinomiques, que l’exercice de la raison conduit à l’incroyance. Le musulman est donc sommé de choisir entre la mécréance et la piété. Des siècles de campagne contre la raison et contre la philosophie en Islam ont abouti à ce résultat. Et l’on est parfois surpris de la qualité de ceux qui condamnent la philosophie, alors que c’est sur elle que l’Occident, à l’époque de Descartes notamment, a fait fond pour s’émanciper et construire une civilisation rationnelle et technicienne. On sait les préventions d’al-Ghazâlî contre les philosophes, et d’ailleurs cet homme, qui donna volontiers des leçons de morale, ne s’exprimait pas toujours avec un vocabulaire policé à l’endroit des philosophes, puisqu’il les traitait d’ « idiots », le caractère très franchement polémique de son traité contre les philosophes (« De l’Incohérence des philosophes » ) colorant ses imprécations de traits inquisitoriaux.

On connaît bien entendu les philippiques anti-philosophiques d’Ibn Taymiyya qui prétendait incarner à lui seul l’orthodoxie littéraliste, mais qui, trait ne manquant pas d’humour, dut subir les critiques peu amènes des oulémas, notamment malékites et soufis de son temps, et mourut dans son cachot en Egypte. Ne disait-on pas dans son cercle qu’Avicenne était « l’imâm des athées » ? Mais ce qui est plus surprenant si l’on songe au renom qu’il a acquis en Occident, c’est le cas d’Ibn Khaldûn qui tenait à l’endroit de la philosophie et de la logique des propos sectaires : « Lorsque les livres des Anciens furent traduits par les califes abbasides du grec en arabe, beaucoup de musulmans les étudièrent. Des savants que Dieu avait égarés adoptèrent et défendirent leurs doctrines, tout en exprimant des divergences sur un certain nombre de détails » et il ajoute : « les philosophes se trompent sur toute la ligne ».

Tous ces auteurs et bien entendu la corporation des imams qui d’âge en âge répètent, sans se donner la peine de réexaminer la question, ces imprécations contre la philosophie et les philosophes, ont imposé auprès de la masse des musulmans l’idée que la philosophie est dangereuse pour la foi. Mais pour être complet, il faut ajouter que ce n’est pas seulement la philosophie qui est excommuniée, mais aussi le Kalâm, autrement dit la théologie, et surtout le Kalâm mû’tazilite. Or, le point commun entre la philosophie et le mu’tazilisme, c’est le recours à la raison, chose que goûtent assez peu les jurisconsultes et autres docteurs de la Loi. 

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Pour aller vite en besogne, il faut dire que l’antinomie de la raison et de la foi (en Islam l’opposition ce serait plutôt celle de la Loi, de la Shari’a et de la philosophie) ne fait sens que pour ceux qui adoptent une lecture littéraliste et anthropomorphiste des textes sacrés, en premier lieu du Coran. Or, l’approche littérale a toujours conduit à des impasses, car Dieu lui-même dans le Coran autorise la lecture plurielle et l’interprétation. Je me borne ici à faire référence au verset 7 de la sourate III, où la distinction est faite entre  les « versets clairs » et les « versets équivoques » ou « obscurs » ; et Dieu précise pour ôter toute ambiguïté que seuls Lui-même et les érudits connaissent l’interprétation des versets équivoques.

En outre, que le Coran enferme une dimension ésotérique est attesté par le verset 3 de la sourate « Le Fer », où il est dit que « Dieu est le Manifeste et le Caché ».  Le Coran éclate en significations plurielles. Le réduire à une seule dimension, c’est dramatiquement l’appauvrir et surtout ouvrir la voie à des catastrophes, le despotisme dans l’ordre politique et la forclusion épistémologique dans l’ordre du savoir. Pour les grands philosophes de l’islam, il n’y a aucune incompatibilité entre la Loi et la philosophie, pour peu qu’on définisse correctement les termes et qu’on pose pertinemment le problème.

Homme de science, ce touche-à-tout de génie était également très impliqué dans les affaires de l’Etat. Il occupa la haute fonction de Vizir. Quelles sont les principales raisons qui le poussèrent à occuper une telle fonction ?

C’est en réalité une constante chez les philosophes de penser la politique comme une dimension anthropologique fondamentale. Très tôt, les philosophes ont eu affaire à la politique. Platon a pensé et agi en politique, le platonisme n’est-il pas le résultat d’une vocation politique sublimée ? Platon a risqué sa vie pour tenter de réaliser en pratique les principes de sa « République », mais l’aventure s’est soldée par un échec. Aristote a laissé des écrits politiques qui ont beaucoup compté dans l’histoire des idées.

Tenter de faire prévaloir l’idée de justice et celle de liberté, voilà ce qui conduit Avicenne à exercer les responsabilités du pouvoir. Ce faisant, il est l’héritier de toute une tradition philosophique, celle de l’école platonicienne, celle des philosophes-rois. Par un autre côté, la tradition musulmane, elle-même, n’est pas réfractaire à l’engagement politique. Les savants musulmans jouèrent un véritable rôle politique, pour ne prendre qu’un exemple : al-Ghazâlî, docteur de la Loi, a été l’éminence grise du grand ministre que fut Nizam al-Mulk. Enfin, il ne faut pas oublier que le père d’Avicenne fut un haut fonctionnaire dans l’Etat samanide et, donc, de ce côté-là aussi, un certain atavisme a pu jouer. 

Dans le chapitre intitulé “Volte-Face”, vous révélez que, peu de temps avant sa mort, Avicenne reconnaissait n’avoir jamais été le philosophe hellénisant qu’il prétendait avoir été. Comment expliquez-vous ce revirement de sa part ?

La question est pertinente et la réponse, en l’absence de documents, est difficile. Ce n’est pas la première fois qu’un philosophe professe une doctrine autre, ou supposée autre, que celle qui figure dans ses écrits canoniques. On parle de la doctrine ésotérique de Platon, dispensée dans un enseignement oral. Et bien après Avicenne, Descartes a dit qu’il « s’avançait masqué ».

Pour ce qui concerne Avicenne, partons de ce que ce nous savons : Avicenne a en effet, et nul ne le conteste, écrit qu’il avait dissimulé sa vraie pensée et il en a donné quelques raisons. Ce qui est sûr, c’est qu’il a récusé être le philosophe péripatéticien qu’on prétendait qu’il fût. On voit bien là combien ceux qui l’accusèrent d’être le porte-voix d’Aristote se trompent. Le temps où il s’était occupé de l’héritage grec était celui « de la prime jeunesse », mais depuis il disait avoir beaucoup réfléchi, longtemps médité et donné sa valeur à chaque concept et à chaque notion. Deuxième raison pour laquelle il prétendait s’avancer masqué, c’est qu’il ne souhaitait pas et qu’il lui déplaisait de se séparer des aristotéliciens et de les contredire.

C’est pourquoi il s’apprêtait à écrire son grand livre qui enfermait sa véritable pensée, le livre de la Sagesse orientale (la Hikma al-Mashriqiyya). Le problème, c’est que seuls de menus fragments nous en sont parvenus. Par voie de conséquence,  nous sommes hors d’état de savoir précisément ce qu’aurait pu être cette sagesse orientale. Ce que nous en savons, c’est qu’elle n’était pas dans son esprit de facture aristotélicienne. Certains ont pensé que ce dernier traité exposait un panthéisme, mais on n’est pas en mesure de l’établir. Pour cela il faudrait tenter de reconstituer cette Sagesse orientale, mais jusqu’à présent aucun des spécialistes d’Avicenne ne s’y est aventuré.

Concernant l’héritage intellectuel d’Avicenne, son influence sur les théologiens et philosophes chrétiens fut indéniable. Il fut en revanche très discuté en Orient. Des siècles se sont depuis écoulés et « le Prince des Savants » les a traversés en passant à la postérité. Pourrait-il, à vos yeux, servir aujourd’hui de modèle pour une réforme en profondeur de l’islam ? 

Tout dépend du sens que l’on met sous ce terme de « réforme ». Tout ce qu’on peut dire, c’est que les travaux d’un penseur comme Avicenne viennent rappeler aux musulmans l’insistance de l’islam sur l’exercice de la raison. Notre philosophe avait une très grande confiance dans les pouvoirs de la raison humaine et ne voyait pas d’excuse à en brider l’exercice. Les musulmans ont besoin de comprendre ce à quoi ils croient, ils ne peuvent se contenter d’acquiescer à l’aveuglette et, du reste, le Coran les encourage, les adjure, les incite à faire usage de leur intelligence.

Et cela suppose la liberté de penser, car sans cette liberté, il ne saurait y avoir la moindre créativité. Si le monde musulman a produit une civilisation brillante, c’est par l’exercice de l’intelligence, par le métissage des idées, par l’ouverture aux cultures grecques, iraniennes, indiennes. La culture de l’islam a été en constant débat avec les autres cultures. Quand ce sens du dialogue, de la curiosité s’est émoussé, le monde musulman a perdu la créativité qui l’a caractérisé aux grandes époques de sa civilisation.

Propos recueillis par la rédaction Oumma

« Avicenne ou l’islam des Lumières », Omar Merzoug ( Editions Flammarion)

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  1. D’où vient ma révolte ?

    Ceux qui ne me connaissent pas, penserons sûrement, à la lecture de mes réflexions que je suis antimusulman.
    Pourtant je fais partie de ces croyants ordinaires qui aime prier à la mosquée et pratique le jeune du ramadan. Le culte de l’islam et sa spiritualité ne me pose pas de problème, ce qui me dérange c’est l’idéologie dont ont hérités les musulmans de France et d’Europe.

    Oui ce qui me révolte, c’est cette absence de finesse d’esprit dans une communauté vivant pourtant dans un pays marqué par la littérature et la culture, bien souvent on ne peut discuter de religion sans être vite accusé d’hypocrite ou de traître, la pluralité de pensée se caractérise aujourd’hui par les fameuses « mise en garde » dont inondent YouTube. L’esprit YouTube nous caractérise si bien : soit je te like soit je te déteste, pas de débat, pas de nuance, mais beaucoup de superstitions et d’insultes.
    Notre communauté présente des symptômes, mais quasi personne pour les reconnaître, alors dés que quelques voix s’élèvent cela choque et dérange forcement ces confortables illusions dont beaucoup s’accommodent : c’est un complot, ou bien une épreuve qu’il faut endurer en tant que croyant dit-on, ou bien « il déteste l’islam ». Où sont les réponses aux problèmes socio-économiques qui touchent nos pays, où est la sagesse et la remise en question que nous enseignent l’islam face aux reproches et aux remarques qui sont adressés à la communauté musulmane ?

    Ceux qui me dérange enfin, c’est qu’ayant grandi en banlieue, je pensais vraiment que les incivilités et la délinquance étaient une erreur de parcours, les dommages collatéraux de l’immigration de nos parents qui ont été privées d’instruction. Je pensais vraiment que les prochaines générations iraient beaucoup mieux, mais je me suis trompé, il semblerai que l’exception à la règle soit devenu la règle.

    Nous avons choisi le croissant de lune pour symboliser l’islam, mais c’est une invention ottomane tardive, ce symbole représente plutôt l’obscurité et la nuit, alors à quand le retour de la lumière sur la civilisation islamique ?

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