Pendant plus de 30 ans, mû par une foi en Allah inébranlable, un agent de la circulation indonésien a économisé sous après sou, sans jamais céder au découragement.
Lentement mais sûrement, le très pieux Husin bin Nisan a rempli son petit bas de laine en vue d’une belle et grande aspiration : se rendre un jour à La Mecque afin d’y accomplir le Hajj, le cinquième pilier de l’islam.
Arrivé au crépuscule de son existence, l’infinie patience et extraordinaire persévérance dont a fait preuve le vieil homme de 85 ans sont enfin récompensées. Grâce aux économies de toute une vie, Husin bin Nisan, les larmes aux yeux, a pu récemment boucler ses bagages et fouler le sol de la Terre sainte, au sein d’un groupe de pèlerins âgés venus d’Indonésie.
Devant les médias musulmans américains qui ont relaté son histoire touchante, Husin bin Nisan s’est souvenu, bouleversé, de la ferveur avec laquelle il a prié tout au long de ces 30 années de dur labeur, n’ayant de cesse d’implorer le Très-Haut, cinq fois par jour, pour qu’Il exauce son voeu le plus cher.
« Je t’en supplie, Dieu, ouvre-moi la voie pour aller à La Mecque et à Médine », a-t-il prononcé d’une voix tremblante d’émotion, avant de confier avec un sentiment de plénitude : « Maintenant, je peux mourir en paix à tout moment, parce que Dieu a répondu à ma prière ».
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