in ,

Trois générations de pèlerins égyptiens meurent à La Mecque, en plein Hajj

A 30 et 50 ans d’intervalle, en Terre sainte, un destin commun, aussi exceptionnel que poignant, a uni dans la mort trois générations de pèlerins égyptiens, en provenance du même gouvernorat de Beheira, près du delta du Nil. 

C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui qu’est retourné il y a quelques jours à peine, alors qu’il accomplissait le Hajj avec ferveur, le très estimé Mohammad Salim Qassem, un directeur de la poste à la retraite. 

Après avoir marché sur les pas de son propre père tout au long de son existence, cet homme très pieux, trente ans après son géniteur et dans les mêmes circonstances, est arrivé lui aussi au bout du chemin à La Mecque, lors d’un grand pèlerinage auquel ils aspiraient tous deux fortement. 

Plus extraordinaire et émouvant encore, Mohammad Salim Qassem s’est éteint aux abords de la prestigieuse Mosquée Al-Harâm, le premier haut lieu saint de l’islam, là où il y a cinquante ans, en 1973, le grand-père qu’il admirait tant a rendu l’âme, au soir de sa vie.

Publicité
Publicité
Publicité

Alors que sa famille éplorée et le gouvernorat de Beheira portent, depuis samedi 1er juillet, le deuil du regretté Mohammad Salim Qassem, tous trouvent une source de réconfort en songeant qu’à l’instar de son père et de son grand-père, sa mort subite en Terre sainte ne doit rien au hasard et revêt une dimension hautement spirituelle. 

C’est avec une profonde émotion que le Dr Jamal Qassem, le cousin dont il était très proche, lui a rendu hommage auprès des médias saoudiens et égyptiens : « Mon cousin bien-aimé Mohammad Salim Qassem, ancien chef du groupe Rashid et Edku Post, est décédé en Terre sainte, comme si nous étions à un rendez-vous avec Dieu dans ce lieu saint, où son père, mon oncle Saad Salim Qassim, et son grand-père sont morts au même endroit et au cours du même voyage, en 1973 et 1993 ». Un incroyable destin qui était écrit, une belle fin pour nombre de croyants.

Abu Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), au cours de la prière effectuée vers la fin de sa vie, implorait Dieu en ces termes : « Ô Allah, que le meilleur de ma vie soit sa fin, que ma meilleure action soit celle avec laquelle je la scelle, et le meilleur des jours, celui où je te rencontre ». 

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Chargement…

    0

    Mort de Nahel : « Je veux une vraie justice » clame son père, accablé de chagrin

    L’intérêt méconnu pour le Coran de T. Jefferson, un des pères fondateurs de l’Amérique