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Algérie : Soufiane Djilali, l’homme politique porteur d’une alternative crédible

Opposant de la première heure au régime corrompu de Bouteflika et appelant de ses voeux, avec une rare constance, probité et clairvoyance, l’avènement d’une ère nouvelle en Algérie, porteuse d’espoir car définitivement débarrassée d’une caste politico-financière autoritaire et rapace, et seule à même de mettre le pays sur les rails d’une modernité naissante, Soufiane Djilali est l’homme qui monte de l’autre côté de la Méditerranée.
Au terme de six longs mois d’une immense contestation populaire qui n’a jamais faibli, démontrant de manière spectaculaire la conscience politique aiguisée et extraordinairement unificatrice de tout un peuple, notamment de sa jeunesse, le président du parti Jil Jadid (Nouvelle Génération) s’impose dans ce paysage politique algérien en plein renouveau.
Après avoir longtemps creusé son sillon avec courage, patience et détermination, il exhorte aujourd’hui à une sortie de crise consensuelle, transparente et crédible, en vue de créer les conditions favorables à la tenue d’une élection présidentielle démocratique et parfaitement équitable.
Désireux de parachever en beauté l’impressionnante « révolution citoyenne des Algériens » pour en faire un « modèle de réussite dans le monde », Soufiane Djilali a été récemment consulté par les membres du panel pour le dialogue national, chapeauté par Karim Younes.
Il a pu ainsi apporter son éclairage sur la manière d’entamer un dialogue apaisé, fructueux et « porteur de solutions », ce préalable indispensable, en prônant un nécessaire « jumelage de l’élection présidentielle avec un processus constituant ouvrant la voie à un référendum populaire sur la loi fondamentale ».
Nous portons à votre connaissance le communiqué officiel de Jil Jadid :

Jil Jadid a reçu, jeudi 22 août, des membres du panel pour le dialogue national, à leur demande, conduite par son Président, M. Karim Younes.
L’objet de la rencontre était une concertation sur les conditions idoines pour tenir un dialogue national crédible et trouver une issue à la crise politique actuelle qui n’a que trop duré.
 Jil Jadid a réitéré son point de vue qu’il a d’ailleurs eu à rendre public précédemment. Ainsi, il maintient sa position quant à l’objectif et aux préalables devant précéder l’ouverture du dialogue, hormis desquelles il ne pourra être partie prenante de celui-ci.
Pour qu’un dialogue sérieux et porteur de solutions puisse s’établir, il est nécessaire que les parties prenantes inscrivent leur démarche dans l’optique d’un consensus de solutions inclusives.
Les concessions à faire ne le seront pas au profit d’un quelconque adversaire politique mais dans l’objectif de répondre à la demande du peuple de conforter les principes de l’Etat de droit et de la démocratie.
Le pouvoir ayant les moyens institutionnels et l’autorité de l’Etat, est en devoir et en responsabilité de garantir les conditions d’un dialogue serein et efficace. C’est à lui de faire les premiers gestes nécessaires à une ébauche de confiance et à assumer les préalables.
Parmi les mesures réclamées par les citoyennes et les citoyens à même de les convaincre du sérieux du dialogue :

  • La libération des détenus d’opinion;
  • L’ouverture des médias;
  • La levée du blocus de la Capitale;
  • Le départ du gouvernement actuel.

Le dialogue en soi devrait aboutir à une solution acceptable pour tous. Ainsi, en plus des amendements aux lois en rapport avec les élections et la mise en place d’une autorité pour la gestion électorale qui soit indépendante de l’administration gouvernementale, il faudrait prendre en compte le souci légitime de l’opposition pour une refonte globale du système politique actuel. Le régime doit changer.
Dans toute autre perspective, le dialogue prôné par le panel deviendra sans objet, et celui-ci perdra sa raison d’être. C’est ainsi que Jil Jadid réitère sa proposition de jumeler l’élection présidentielle avec un processus constituant ouvrant la voie à un référendum populaire sur la loi fondamentale.
 La révolution citoyenne des Algériens deviendra dès lors un modèle de réussite dans le monde.
 Jil Jadid, espère que tous les acteurs de la société politique parviendront à un consensus qui éviterait au pays des crispations et des risques dont les conséquences ne pourraient être que néfastes pour la suite des événements.
Le régime doit admettre une fois pour toutes qu’il est temps de transmettre le flambeau. Le peuple doit être en mesure de l’accompagner dans cet ultime exercice.
Le sens de la sagesse et de la raison doit primer en ces temps de périls.
Soufiane Djilali
Président de Jil Jadid

Nous vous proposons de voir ou revoir deux interventions de Soufiane Djilali dans “l’Esprit d’actu” sur OummaTV :

Algérie: choc de la modernité, crise des valeurs et des croyances

Algérie: choc de la modernité, crise des valeurs et des croyancesSoufiane Djilali, président du parti politique algérien Jil Jadid (Nouvelle génération) et auteur du livre "La société algérienne: choc de la modernité, crise des valeurs et des croyances", affirme dans l’entretien accordé à l'Esprit d'actu que l'Algérie traverse une phase de profonde mutation de ses structures sociétales, passant d'une société traditionnelle à une modernité naissante. Une transition qui explique, en partie, la grave crise que connaît ce pays, souffrant, selon lui, d'une véritable pathologie. D’où l'urgence d'un projet politique, viable et pérenne, pour construire une Algérie sur des bases rationnelles. Rappelons également que Sofiane Djilali donnera une conférence samedi 25 novembre à 14h00 à l’Espace Ageca, 177, rue de Charonne Paris 75011 (metro Alexandre Dumas).

Publiée par Oumma.com sur Jeudi 23 novembre 2017

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Algérie: après Bouteflika, Gaïd Salah et tout le système bientôt emportés par la vague populaire?Encore une journée décisive aujourd'hui! Le régime algérien tremble!

Publiée par Oumma.com sur Vendredi 29 mars 2019

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3 commentaires

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  1. C’est bien mais cela reste très général. N’est-il pas temps de convoquer des assemblées populaires locales pour préparer l’élection d’une assemblée constituante en même temps que celle d’un vrai parlement ? N’est il pas temps de remplacer le pouvoir présidentiel concentré par un pouvoir d’assemblée nationale élue ? Quel système électoral choisir ? On aimerait savoir quel est son programme économique et social, quel rôle pour les services publics, quel rôle de l’Etat, son opinion sur les rapports de propriété, la finance capitaliste et les politiques d’endettement, quel rôle pour les travailleurs dans l’entreprise, quelle place de l’Etat dans les politiques agricoles, quelle opinion sur la mondialisation et les processus de concentration de la propriété et des médias, son point de vue sur les puissances occidentales et le BRICS, son rapport au mouvement des Etats non alignés, son attitude sur l’Afrique et à l’unité arabe, sur le rôle des langues en Algérie (arabe littéraire, berbère(s), français, langues étrangères), sa vision de l’islam, son opinion sur la laïcité, sa position sur la Palestine, sa position sur les migrations d’Afrique vers l’Algérie et d’Algérie vers l’Europe, etc. Il y a en ce moment en Algérie beaucoup de discussions …ne portant sur rien de concret …Comme si on était dans une situation de défouloir sans propositions pour le lendemain, pour ensuite reprendre le pays en main par en haut sous l’effet des contraintes économiques et de la baisse prévisible du niveau de vie qui amènera le pays à s’endetter et donc à entrer dans une nouvelle dépendance économique coloniale. L’ Algérie comme toute société est divisée par des intérêts divergents, il ne s’agit plus de faire semblant de l’ignorer dans une unité de façade qui se lézardera au profit des plus manipulateurs, mais de dire clairement ce qui divise, de prendre parti pour différents projets de sociétés clairs et de décider ensemble comment arbitrer les débats d’une manière acceptable pour les uns comme pour les autres.

  2. Espérons que Djilali ne joue pas le jeux de la camora.
    Pourrissement ou changement dans la continuité.
    Jusqu’à preuve du contraire, Djilali reste un homme correcte.
    Il n’est plus question d’élection présidentielle, celle d’avril a été annulé; celle de juillet a été annulé et la prochaine aussi.
    Quand on est une partie du problème , on ne peut pas être une partie de la solution.
    En Algérie Bouteflikienne, on a hérité cinq problèmes à résoudre :
    – L’armée c’est le pouvoir depuis 62
    – Le mariage argent pouvoir depuis 99.
    – Le mariage de la haute magistrature et les généraux depuis 92. chacun épouse une femme de la famille de l’autre pour consolider son alliance . Bref la camora.
    – La présence du magistien Emarati ramené par Bouteflika en 99.
    – La présence des armées occidentales à toutes les frontières de l’Algérie.
    Personne ne peut résoudre ses problèmes. J’en suis convaincu.

  3. Le référendum populaire c’est la base de la démocratie, c’est le principe même de la démocratie grecque demos cratos le pouvoir au peuple, le peuple élit celui qu’il aura choisi, la majorité tranche et décide de l’avenir du pays.

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