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Afrique du Sud : Thapelo Amad, le premier maire musulman de Johannesburg

Président du petit parti politique Al Jama-ah, fondé en 2007 pour défendre les droits des Sud-africains de confession musulmane, Thapelo Amad avait l’étoffe d’un chef, capable de présider aux destinées de Johannesburg, la très convoitée « Cité de l’or ».

Simple conseiller municipal, cet outsider de l’âpre bataille livrée, pendant des mois, pour ravir le fauteuil de maire à Mpho Phalatse, issue de l’Alliance démocratique, le parti d’opposition phare du pays, a dû fourbir ses armes pour l’emporter. Et c’est peu dire que sa victoire surprise a créé l’événement dans la capitale de la province de Gauteng, considérée comme le poumon économique et financier de l’Afrique du Sud, et au-delà, de l’Afrique !

Au terme d’une campagne menée tambour battant, Thapelo Amad, fort du soutien du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, a puisé dans ses ressources insoupçonnées pour conquérir les suffrages, et se voir confier les clés d’une métropole émergente, cosmopolite et débordante d’énergie, qui porte encore les stigmates de l’Apartheid.

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 A 41 ans, il entre par la grande porte, avec « humilité et étreint par l’émotion » selon ses propres termes, dans l’histoire politique de l’Afrique du Sud, terre de l’illustre Nelson Mandela, en tant que premier maire musulman de la plus grande ville de la Nation arc-en-ciel. 

« C’est la première fois dans l’histoire de l’Afrique du Sud qu’un musulman occupera cette fonction ! », s’est-il exclamé, visiblement bouleversé, lors de son grand soir, en s’engageant à faire de la lutte contre la corruption l’un des axes forts de son mandat.

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