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Une première sur Netflix : six films saoudiens à découvrir très prochainement

Signe des temps… A l’heure où de la lumière jaillit dans les salles obscures saoudiennes, celle que le septième art, longtemps prohibé, est désormais autorisé à projeter sur grand écran, Netflix vient d’acquérir les droits de six films réalisés dans un royaume rigoriste, sur lequel souffle un vent de modernité décidément rafraîchissant.

Alors que l’Arabie saoudite n’en finit pas d’ouvrir ses portes, jusqu’alors hermétiquement closes, que ce soit celles des salles de cinéma au grand public, femmes et hommes confondus, ou celles de son territoire national aux visiteurs non musulmans, la série exceptionnelle diffusée sur l’incontournable plateforme du streaming porte le titre évocateur : « Six fenêtres dans le désert ».

Dès le clap de début donné le 27 février prochain, six courts-métrages qualifiés de « socialement éclairants » produits par Telfaz11, la florissante start-up de médias numériques saoudienne et émiratie, pourront être visionnés dans 190 pays. « Je ressens une immense fierté à l’idée de voir six de mes films présentés sur une plateforme internationale de la dimension de Netflix », s’est enthousiasmé récemment Alaa Fadan, PDG de la société.

De gauche à droite :  Ibraheem Alkhairallah, directeur créatif, Alaa Yousef Fadan, PDG, et Ali Alkalthami, directeur créatif exécutif.   

« Nous croyons fermement qu’une grande et belle histoire peut être universelle et capable d’émouvoir tous les publics, quel que soit l’endroit du monde où elle prend ses racines », a déclaré pour sa part Nuha El Tayeb, le directeur des achats de programmes chez Netflix.

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Avec 167 millions d’abonnés payants au compteur, Netflix représente indéniablement un prodigieux écran virtuel, d’envergure planétaire, sur lequel l’Arabie saoudite aura l’opportunité de promouvoir largement sa culture, son histoire, sa richesse patrimoniale, tout en apportant son éclairage particulier sur des sujets aussi délicats que sont l’amour et les relations amoureuses, l’extrémisme, le racisme, les discriminations…

Les six courts-métrages à découvrir très prochainement sur l’un des géants de l’industrie du divertissement :

  1. 27th of Shaban (2019): le film, dont l’action se déroule au début des années 2000, évoque l’interdiction de sortir ensemble dans le royaume pour les hommes et les femmes. L’intrigue met en scène la rencontre entre un homme et une femme, Mohammed et Nouf.
  2. The Rat (2018): l’histoire tourne autour d’un homme, Fahad, et de la peur qu’il éprouve lors de son dernier jour sur terre.
  3. Rideau (2018):  une infirmière, fuyant des événements traumatisants, tente de surmonter sa peur et fait face au jugement de ses collègues sur son lieu de travail.
  4. Wasati (2016): ce film est basé sur une histoire vraie survenue en 2005 et raconte l’attaque commise par un groupe d’extrémistes contre des acteurs d’une pièce de théâtre intitulée “Wasati Bela Wastiah”.
  5.  Predicament in Sight (2016): ce court-métrage de science-fiction relate l’histoire des survivants d’un accident d’avion qui apprennent à coexister ensemble dans le désert, alors qu’ils sont totalement coupés du monde.
  6. Sumyati va-t-il en enfer? (2016): une famille embauche une femme de chambre nommée Sumyati, et le plus jeune enfant du foyer, Layan, est témoin des mauvais traitements, à caractère raciste, qui lui sont infligés par les siens.

La bande-annonce de 27th of Shaban

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