A l’approche de l’Aïd al-adha, fête du sacrifice, prévue pour le mardi 11 février 2003, fête importante du calendrier musulman, il est utile de rappeler quelques principes concernant la préparation de cette célébration.
En effet, en raison des contraintes sur l’abattage à l’occasion de l’Aïd, de plus en plus de musulmans en France se tournent vers les boucheries musulmanes pour réserver auprès d’elles un agneau de sacrifice.
Cette “solution” est justement celle qui répond le moins aux conditions de sacrifice que l’islam nous enseigne.
Pour être valide, le sacrifice, comme les prières d’ailleurs, doit se faire à partir d’une heure bien déterminée : après la prière de l’Aïd.
Le Prophète (paix et salut de Dieu sur lui) dit : “Qui sacrifie sa bête avant la prière [de l’Aïd] c’est de la viande qu’il s’offre, mais qui le fait après la prière, c’est un vrai sacrifice rituel conforme au sacrifice que font les musulmans” (al-Bukhârî)
Or les bouchers respectent rarement cette condition à la fois par manque de connaissance et afin de pouvoir remettre les agneaux à leurs clients dans la matinée du jour de l’Aïd. Ils égorgent généralement les agneaux la veille ou tôt le matin.
C’est pourquoi il est important de rappeler aux musulmans la nécessité de tenir compte de cette condition-temps, en sachant qu’il est tout a fait possible de reporter l’abattage aux 2 jours suivant l’Aïd.
Et de rappeler, par la même occasion, qu’”Une absolution de deux années, une année antérieure et une année ultérieure, est accordée à celui qui jeûne le jour d’Arafate [la veille de l’Aïd]” (rapporté par Moslim)
Puisse Allâh (SWT) agréer nos actes et nous ouvrir les yeux, l’esprit et le coeur
Wassalâmou aleykoum wa rahmatoullâh.
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