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Pascal Boniface saisit le CSA contre Frédéric Haziza

Consciencieusement passées sous silence par nos médias mainstream gangrénés par l’hypocrisie du deux poids deux mesures, les attaques ad hominem récurrentes et ignominieuses subies par Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), de la part de l’acharné et pro-israélien Frédéric Haziza, journaliste à Radio J et sur la chaîne parlementaire LPC, sont entourées d’un black-out médiatique des plus éclairants…

Frédéric Haziza

Face à l’impunité scandaleuse dont jouit son farouche détracteur et calomniateur, qui refuse toute confrontation intellectuelle avec sa bête noire en faisant preuve d’un mépris et d’une lâcheté très caractéristiques des agitateurs de son espèce, ceux-là mêmes qui crient à l’antisémitisme à la moindre critique égratignant le vernis « démocratique » d’Israël, Pascal Boniface s’est résolu à se tourner vers le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

Nous publions le communiqué qui est récemment paru sur son blog sur le site Mediapart, où il a fait part de sa satisfaction en demi-teinte.

" Le CSA rappelle à leurs obligations Frédéric Haziza et Radio J

J’évoquais dans un billet récent[1] l’acharnement avec lequel Frédéric Haziza me poursuivait dans ses émissions et sur Twitter tout en refusant tout débat contradictoire avec moi, confirmant ainsi ce que j’écrivais à son propos dans « Les pompiers pyromanes ».[2]

Après la série de sept émissions du Forum Radio J, où il m’avait mis en cause, demandant à chaque fois à ses invités de se prononcer contre moi – de surcroît sur la base de citations tronquées – j’avais demandé à Radio J un droit de réponse. Celui-ci n’avait pas été accordé démontrant ainsi une curieuse conception de la déontologie.

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Face à ce refus, j’ai saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Son président, Olivier Schrameck, m’a répondu dans une lettre datée du 10 février, évoquant une délibération du 27 janvier.

Selon le CSA, les interventions d’Haziza revêtent un caractère « excessif et répétitif » qui l’ont conduit à rappeler à Radio J « l’obligation d’assurer la maîtrise de l’antenne (…) qui doit bannir les propos outranciers relevant plus de l’attaque personnelle que de la liberté de débattre et pouvant verser dans l’atteinte aux droits de la personne, relatifs notamment à son honneur et sa réputation ».

Le CSA rappelle également que « le refus ou l’absence de réponse de l’éditeur concerné (…) permet de saisir le juge judiciaire. »

Je suis bien sûr satisfait de cette réponse. Mais je ne me fais guère d’illusions sur l’impact que cela aura sur le comportement de Frédéric Haziza ni sur la curiosité à ce sujet des médias, pas même le Canard enchaîné."

Pascal Boniface faisait partie des personnalités sélectionnées par nos soins dans le cadre de la quatrième édition de notre grand classement annuel. Voici le portrait édifiant que nous avons brossé de lui.

C’est un bien redoutable privilège que d’être éternellement dans le collimateur des« Intellectuels faussaires », ces maîtres incontestés de la manipulation des esprits, mais c’est celui qui échoit au géopolitologue de renom qui en a dénoncé courageusement l’imposture et  le prisme idéologique : Pascal Boniface, le fondateur et directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Rares sont les experts de son niveau et de sa trempe qui ont osé épingler ce cercle de clercs terriblement influents et si peu vertueux, de BHL « le seigneur et maître des faussaires », à Caroline Fourest la « serial-menteuse », en passant entre autres par Mohammed Sifaoui « le pourfendeur utile de l’islamisme », tout en se distinguant par l’objectivité de leurs analyses sur le « conflit israélo-palestinien ».

Une objectivité qui a valu à Pascal Boniface des rancoeurs tenaces et des campagnes de calomnies odieuses, notamment de la part de Frédéric Haziza, le journaliste et propagandiste pro-israélien de la chaîne parlementaire, ainsi que de Radio J. Criant à tue-tête à l’antisémitisme, celui-ci a, en février dernier, poussé l’abjection jusqu’à lui imputer une « certaine responsabilité dans l’attaque meurtrière du supermarché casher » du 9 janvier 2015. Pascal Boniface, l’intellectuel à abattre mais toujours debout, a aussitôt riposté en portant plainte pour diffamation contre JSSNews.

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