Effet collatéral de la traque acharnée du burkini sur nos plages et de ses graves dérives, la belle unité de façade du gouvernement se fissure dans les médias, entre un Manuel Valls qui, sur un ton autoritaire et les traits du visage toujours aussi peu détendus, martèle son soutien aux maires qui ont interdit une combinaison aquatique qualifiée « d’asservissement de la femme » ( son antienne préférée ), et une Najat Vallaud-Belkacem qui, tout en se disant opposée au port du burkini, s’est toutefois émue de la « prolifération des arrêtés anti-burkini », de la « parole raciste » qu’ils libèrent, et de la violation manifeste d’une liberté individuelle fondamentale qui en découle.
A quelques jours de la rentrée de nos chères têtes blondes, il y a du rififi dans l’air entre le Premier ministre, dont la croisade contre tous les voiles est féroce et sans limites, et sa ministre de l’Education nationale, à qui cela semble poser un vrai cas de conscience !
Chargement…