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Rixe en Haute-Corse : il n’y avait pas de burkini sur la plage de Sisko…

A l’heure où de violents courants démagogiques font tanguer la liberté individuelle fondamentale d’aller à la plage entièrement couverte ou pas, il n’y avait pas de burkini à l’horizon sur le sable fin d'une petite crique de Sisko, en Haute-Corse, le week-end dernier…

Alors, comment imputer à un mirage l’altercation qui a dégénéré entre des baigneurs identifiés comme des « arabes et des musulmans » par leurs agresseurs vindicatifs dits de souche, aveuglés à ce point par la haine ?  

En effet, les premiers éléments de l’enquête sur cette journée à la plage qui a viré au cauchemar pour trois familles de Bastia d’origine maghrébine, dont certains membres arrivaient d’Espagne, révèlent l’absence criante de burkini parmi les femmes présentes, les raisons de l’échauffourée étant à chercher ailleurs, certainement du côté d’une islamophobie primaire, desinhibée et sauvage qui s’est notamment exprimée à coup d’insultes et de jets de pierre.

Pas de chance pour le maire PS du coin qui, s’empressant d’emboîter le pas à trois de ses collègues LR, a proscrit à son tour la combinaison aquatique respecteuse de la pudeur musulmane, sans réaliser le grotesque de la situation qui l'a conduit à interdire une illusion d’optique, une hallucination très contagieuse en ce mois d’août bouillonnant !

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Et que dire du Premier ministre, Manuel Valls qui, abolissant allègrement le clivage gauche/droite pour la circonstance, a enfourché nerveusement son cheval de bataille anti-voile pour cautionner la décision liberticide des édiles du camp adverse et par-là même leur divagation politicienne ?

C’est à se demander qui va véritablement boire la tasse dans ce nouveau psychodrame estival si typiquement et encore plus tristement français ?!

                                                                                                                                                 

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