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Migrants tunisiens : L’Italie rapatrie à tour de bras !

A en croire sa ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, l’Italie est en train tirer  les dividendes des pressions qu’elle avait exercées sur les autorités tunisiennes pour les amener à accepter des flux beaucoup plus nombreux de ses ressortissants expulsés de la Péninsule. Un motif supplémentaire pour le faire, le nombre de migrants qui sont arrivés sur les côtes italiennes  a augmenté cette année, a expliqué la ministre en estimant que la pandémie de coronavirus a rendu la situation particulièrement compliquée.

D’après elle, près de trois fois plus de migrants ont été suivis à l’entrée en Italie au cours des 11 derniers mois, par rapport aux 11 mois précédents, a-t-elle détaillé  devant la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, précisant que, à ce jour, 32 000 migrants sont arrivés en Italie, depuis le début de l’année en cours.

Mais c’était au sujet des rapatriements et des expulsions qu’elle était la plus attendue. Quelque 2 988 migrants ont été renvoyés dans leur pays d’origine. Plus de la moitié d’entre eux – 1 564 – étaient tunisiens, a-t-elle déclaré, étant noté que 8,7 % des migrants arrivés en 2020 étaient des Tunisiens.

Elle s’est comme félicitée que « les expulsions vers la Tunisie aient  augmenté de manière significative après l’accord italien avec les autorités tunisiennes ». Plus précisément, a-t-elle dit, 1.200 personnes ont été transférées après la conclusion de l’accord, qui a permis « dix vols supplémentaires en lieu et place des deux vols habituels prévus chaque mois ».

(…)

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Ce que l’Italie a « engrangé » sous l’effet de ses pressions massives sur la Tunisie est sans commune mesure avec le bilan « chétif » de la France en la matière. Son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est rentré bredouille de sa visite en Tunisie où il était venu avec dans ses bagages une liste de ressortissants en situation irrégulière et suspectés de radicalisation, que son pays souhaite expulser.

Aussi les autorités françaises cherchent-elles, en représailles, à réduire le nombre de visas accordés aux ressortissants en provenance de pays qui n’acceptent pas de reprendre leurs nationaux  en situation irrégulière, notamment ceux soupçonnés de radicalisation.

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