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L’islam mis à la porte des garderies privées et publiques au Québec

L’Europe n’aurait-elle pas le monopole de la stigmatisation de l’islam ? Nos cousins de la Belle Province seraient-ils à leur tour gagnés par une frilosité contagieuse, qui a traversé l’Atlantique pour prôner une notion d’ouverture à l’autre réduite à sa portion congrue ?

Depuis que le ministère québécois de la Famille a publié une directive pour le moins autoritaire interdisant son enseignement dans les garderies publiques et privées subventionnées, le mot islam n’a même plus besoin d’être prononcé, l’ostracisme qui le frappe est suffisamment éloquent…

Finis les récitations répétées de prières, la mémorisation de chants religieux ou l’apprentissage de gestuelles religieuses, l’islam n’a plus à montrer patte blanche, il se voit proscrit sans autre forme de procès. Paradoxalement, alors même qu’on le voudrait invisible, inodore, et imperceptible, il parvient à être sur toutes les lèvres et dans tous les esprits, que l’on soit sur le Vieux Continent ou sur la terre des grands lacs. Un tour de force qui, s’il n’était annonciateur d’un acharnement accru à son égard, serait plutôt jubilatoire.

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N’étant pas à une contradiction près, comme bon nombre de ses homologues européens, la ministre Yolande James est convaincue de privilégier la diversité, en barrant la route à l’islam. L’ouverture à l’autre ne rimerait donc pas avec son initiation, le message est inculqué dès le plus jeune âge, presque au berceau, et gageons que cette perception très sélective de la pluralité s’amplifiera au fur et à mesure que les chères petites têtes… blondes deviendront grandes !

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