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Les Iftar américains placés sous le signe du partage interreligieux

Mois béni, mois du cœur, le mois unique de Ramadan instaure une atmosphère particulière baignée de lumière, celle qui a la douceur de la fraternité, de l’amour et du pardon.
Cette atmosphère, emplie de précieux bienfaits, peut envelopper et rapprocher toutes les âmes, devenant l’occasion rêvée de favoriser et d’intensifier les relations interreligieuses. Pour le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), ardent défenseur de la justice et de la compréhension mutuelle, les Iftar 2013 doivent s’imprégner plus que jamais de cette atmosphère lumineuse et la faire rayonner autour d’eux.
Sur le point d’accueillir ce mois qui exhale le plus délicieux des parfums de sainteté, les familles musulmanes américaines sont vivement encouragées à placer les dîners de rupture de jeûne sous le signe du partage, le plus large qui soit, et à profiter de ce moment privilégié pour tisser ou renforcer des liens avec le voisinage, des connaissances, ou bien des collègues non-musulmans.
“Le Prophète Muhammad, paix soit sur lui, a dit que le Ramadan est le mois du partage avec d’autres”, pouvait-on lire sous la plume d’Ibrahim Hooper, directeur national de la communication du CAIR, qui a appelé de ses voeux un Ramadan du vivre-ensemble, propice à la réduction des fantasmes et des peurs, tout en présentant un guide intitulé « Partager le Ramadan », un ouvrage indispensable pour réussir son Iftar entre gens de bonne compagnie et de toutes les confessions et origines.
“Toutes nos recherches ont montré que les préjugés s’atténuent, voire même disparaissent, quand les gens d’autres confessions découvrent ce qu’est l’islam et qu’ils apprennent à connaître des musulmans ordinaires”, a déclaré ce dernier à la presse.
Comme chaque année, le CAIR a lancé sa grande campagne de sensibilisation à l’Iftar auprès des collectivités territoriales, en incitant les édiles et autres élus locaux à créer une proximité généreuse, apaisée et conviviale avec leurs administrés musulmans à l’occasion des réceptions de rupture de jeûne, élargies à tous les autres concitoyens.
De son côté, Nihad Awad, le directeur exécutif du CAIR, a exhorté les institutions musulmanes à être les premières à envoyer leurs cartons d’invitation : “Notre voeu le plus cher est que les mosquées locales, les centres communautaires et les écoles musulmanes soient toujours plus nombreux à saisir l’opportunité de l’Iftar pour inviter leurs voisins non-musulmans et pour favoriser l’entre-connaissance.”

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