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Les étudiants musulmans britanniques s’engagent dans la Bienfaisance et l’Humanitaire

Signe des temps tourmentés, marqués par une augmentation alarmante de la pauvreté et l’éruption de conflits régionaux sanglants, les secteurs prioritaires de la Bienfaisance et de l’Humanitaire attirent actuellement nombre de jeunes musulmans qui ont en commun de compter parmi la fine fleur des étudiants des plus prestigieuses universités britanniques, pour qui ce véritable sacerdoce est un devoir.

Loin de fermer les yeux sur les drames humains qui secouent, fragilisent et endeuillent ce bas monde, qu’ils se passent aux portes de Buckingham Palace ou sous des latitudes lointaines, cette nouvelle génération très prometteuse de futurs jeunes diplômés a décidé d’écouter ce que lui dictent sa conscience et ses convictions profondes plutôt que de céder aux chants de sirènes de l’argent roi et des offres d’emplois mirifiques.

Quittant un amphithéâtre pour un autre, filles et garçons se pressent par dizaines, chaque semaine, pour suivre avec assiduité une formation dispensée dans l'enceinte de l’Université St Mary, afin de se familiariser avec les activités de bienfaisance, le secours d’urgence, l’élaboration de programmes dans les pays en voie de développement…, avec un seul et unique objectif en tête : retrousser ses manches pour s’y investir pleinement dès que possible.

"Le secteur de la bienfaisance est là pour servir les autres et je crois que les gens dans les communautés devraient s’aider les uns les autres, la charité commence à la maison", a déclaré Mohammed Kozbar, le président de la mosquée de Finsbury Park, un homme très estimé et connu pour son dévouement auprès des plus démunis dans le district londonien d’Islington, ainsi que pour ses efforts menés sans relâche pour tisser des liens interconfessionnels pérennes et constructifs.

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"Nous devons travailler ensemble sur les questions qui nous concernent tous, telles que la discrimination, la pauvreté et le traitement des femmes", insiste l’un de ces brillants étudiants musulmans, impatient de mettre ses compétences et son énergie au service du plus grand nombre dans un secteur crucial qui, de surcroît, n’est pas corrupteur mais conforme à ses valeurs et à son éthique, contrairement à d’autres domaines où l’appât du gain est la seule source de motivation et d’épanouissement.

"C'est une honte que la plupart des diplômés négligent ou méprisent le secteur de la bienfaisance, alors que certains lieux de travail les plus dynamiques dans le monde sont des organisations du secteur tertiaire", déplore pour sa part Salama Mohammed, une étudiante en maîtrise de développement international au sein de l’Université de Westminster. Pleine d'enthousiasme, cette jeune fille est intimement convaincue qu'elle a trouvé sa vocation : "C'est l'occasion d’’approfondir nos connaissances en matière de sciences et de politique, tout en agissant concrètement sur le terrain pour secourir les être les  plus marginalisés et vulnérables dans le monde. De surcroît, on apprend des choses sur nous-mêmes, cela nous révèle à nous-mêmes en quelque sorte", s’est-elle exclamée en réponse au journaliste du Guardian.

Tout comme ses autres camarades musulmans, Salama Mohammed est prête à venir gonfler les rangs de la Bienfaisance et de l’Humanitaire, des secteurs toujours en manque de bras qui pourraient puiser dans ce vivier de talents des recrues de choix et d’avenir.

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