Ce fut le coup de tonnerre de l’été, dans un ciel très ombrageux et chargé d’éclairs, où l’observation du jeûne du Ramadan fut foudroyée comme jamais par le racisme gonflé à bloc et banalisé : la fusillade commise par un couple d’habitants d’Aigues-Mortes contre un groupe de jeunes d’origine maghrébine suscita un grand émoi.
Retour sur ce fait divers symptomatique d’une islamophobie qui ne se cache plus et fait même parler les armes, et retour dans le département du Gard, là où la population a fait corps avec ce tandem d'agresseurs, condamnés à quatre ans et deux ans de prison ferme, et non avec les victimes françaises que l’on renvoie à leurs origines et islamité, à défaut de pouvoir affréter un charter pour les renvoyer au pays…
Un état des lieux alarmant du racisme ordinaire en France, sous le soleil du sud, vivier de voix du FN depuis des décennies. Un électorat que le Sarkozysme n'a eu de cesse de brosser dans le sens du poil.
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