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Le nouveau carnage de l’armée israélienne d’occupation à la frontière syrienne

Images à l’appui, et contrairement aux habituelles dénégations israéliennes affirmant avoir tiré en l’air, la manifestation pro-palestinienne marquant « Le jour de la défaite » lors de la guerre de 1967 a été réprimée dans un bain de sang, tuant 20 manifestants, dont un garçonnet de 12 ans, et blessant pas moins de 220 personnes, tandis qu’ils cheminaient dans une procession pacifique sur les hauteurs du Golan, a indiqué la télévision d’Etat syrienne.

Alors qu’ Andrew Simmons d’Al Jazeera déclare que «  bien que la télévision syrienne ait annoncé des morts, il n’existe aucun moyen de le vérifier pour l’instant », la violence de la vidéo ci-dessous fait la démonstration de la riposte implacable de Tsahal.

Les témoignages se succèdent dénonçant un mitraillage israélien tous azimuts, qui a la gachette facile quand des palestiniens, aussi pacifistes soient-ils, sont dans le viseur.

Mustafa Barghouthi, un responsable politique palestinien indépendant, a déclaré à Al Jazeera : « Ce que nous avons vu sur les hauteurs du Golan, comme face au checkpoint à Jérusalem [aujourd’hui], se sont des manifestants palestiniens pacifiques réclamant leur liberté et la fin de l’occupation, qui est devenue la plus longue de l’histoire moderne. »

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Ghayath Awad, un Palestinien de 29 ans qui a reçu une balle à hauteur de la taille, a déclaré depuis un hôpital à l’agence Associated Press : «  Nous avons essayé de couper les barbelés quand les soldats israéliens ont commencé à tirer sur nous. »

Inquiet, le Département américain a fait une déclaration écrite corroborant la version de la tuerie sauvage, balayée comme de coutume d’un revers de main par Israël : « Nous sommes profondément troublés par les événements qui ont eu lieu plus tôt aujourd’hui sur les hauteurs du Golan causant des blessés et des morts.