in

Le “Jardin de l’islam” ouvre ses portes pour changer les regards sur l’islam

De la sombre réalité marquée par la recrudescence de violences islamophobes ou de la célèbre métaphore de Voltaire empreinte d’un réalisme terrestre « il faut cultiver notre jardin », il semble bien que ce soit la première considération qui ait inspiré à la britannique Kamelia Bin Zaal l’idée de cultiver son propre jardin aux influences arabo-musulmanes, même si toutefois son désir d’en faire un outil précieux pour gommer les idées fausses sur l’islam et faire évoluer la société dans le bon sens se rapproche quelque peu de la morale de « Candide ».

Sur la fragile passerelle de la connaissance et de l’entre-connaissance, les portes du « Jardin de l’islam » se sont récemment ouvertes lors du grand événement londonien le « Chelsea Flower Show 2015 », Kamelia Bin Zaal, sa paysagiste à la main verte, accueillant les visiteurs au milieu d’un écrin de verdure et de couleurs, où une plantation d’orangers, d’oliviers, de figuiers, de grenadiers, de cardamome, de poivriers et de jasmin a exhalé un parfum exotique et épicé.

"J’espère que la découverte de mon jardin aura l’impact positif escompté sur le grand public et influera tout aussi positivement sur sa perception de l’islam", a déclaré la conceptrice de ce petit éden luxuriant reflétant la diversité de la culture islamique, en se réjouissant d’avoir semé de bonnes graines sur une terre européenne qu’elle souhaite féconde dans le cadre du premier projet émirati du genre.

"C’est l'occasion rêvée de montrer que l'Islam et la culture arabe partagent les mêmes valeurs que les autres religions et cultures", s’est exclamée Kamelia Bin Zaal, heureuse de voir les visiteurs s’extasier devant  telle ou telle plante, mais plus encore de contribuer à changer les regards sur sa religion au fur et à mesure des riches conversations établies au détour de questions sur la flore.

Publicité
Publicité
Publicité

"Dans ma famille, on m’a enseigné que l’islam est une religion de tolérance, de paix et d'amour, respectueuse de l'humanité et du monde qui nous entoure. Je suis constamment inspirée par notre patrimoine et j'ai voulu traduire mon interprétation créative de notre religion et de sa culture de paix dans un design de jardin à nul autre pareil", a-t-elle renchéri avec toute la passion qui l'anime, déterminée à cultiver le « Jardin de l’islam », là où l'islamophobie prolifère sur le noir terreau de la haine, pour y creuser un sillon des plus fertiles.

 

 

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Daesh détruit au bulldozer Hatra, une cité antique vieille de 2 000 ans (vidéo)

Pasqua propose de recréer les travaux forcés pour lutter contre l’islamisme radical