En accueillant le premier sommet de la Ligue arabe depuis trois ans, le président algérien Tebboune veut profiter d’un contexte favorable pour redonner de la visibilité à son pays sur la scène internationale. Mais plusieurs défections, dont celle du prince héritier saoudien, menacent le succès du sommet.
(…) Les enjeux pour Abdelmadjid Tebboune sont élevés. Le succès du sommet s’évaluera déjà sur le plan logistique, les Algériens n’ayant pas organisé une telle rencontre depuis de nombreuses années. Surtout, c’est le nombre de chefs d’Etat présents qui validera, ou non, la crédibilité internationale du président algérien. Or Alger a déjà essuyé plusieurs défections remarquées : à l’absence du président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, s’est ajoutée celle de Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, à une semaine de la rencontre. Ensuite, par effet domino, d’autres souverains du Golfe se sont désistés : l’émir du Koweit, le roi du Bahreïn et le sultan d’Oman. Dans ces circonstances, la venue de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, est très incertaine. L’heure est à la logique diplomatique de bloc, au sein du Conseil de coopération du Golfe.
(…) Alger espérait aussi, aux côtés de la Syrie, réaffirmer le refus inconditionnel de traiter avec l’ennemi israélien en réponse aux accords d’Abraham, qui ont normalisé depuis deux ans les relations entre Israël et un groupe de pays sunnites. Les Emirats, signataires de ces accords, n’étaient déjà guère d’humeur à recevoir les doléances de l’Algérie sur le sujet. La Ligue arabe, qui n’a jamais su parler d’une seule voix, se trouve de nouveau divisée entre un camp panarabe emmené par Alger, et un camp du pragmatisme, incarné par l’axe Riyadh-Abu Dhabi.
Votre carte n’est pas exact
Manque le Sahara Occidental occupée en gris
Tous les traitres à la cause Palestinienne étaient absents
L’Algérie est déjà très remarquée sur la scène internationale.
Elle a déjà réussi à réunir les différentes factions Palestiniennes pendant que d’autres passaient leur temps à courber l’échine devant les sionistes.
C’est mal parti, de nombreux pays ne veulent pas venir.
Bon débarras !
Justement, nous sommes heureux que ces traitres ne soient pas venus
Son retour elle l’a déjà fait en réunissant les diverses factions palestiniennes à Alger , chose qu aurait dûs faire l Arabie saoudite et le Maroc qui président le comité Alqods mais ces deux pays ne sont bons qu à suivre Israël car leur royaume est en déclin et ils ont peur de leur peuple qui est pour l instant drogue aux illusions