En décembre 1957 se tient au Caire la deuxième Conférence afro-asiatique. Bennabi pense en toute logique que les responsables du FLN au Caire vont l’y déléguer compte tenu de ses compétences en la matière, mais il ne tarde pas à déchanter.
Le 12 janvier, il leur écrit une lettre vengeresse pour leur apprendre qu’il a participé malgré eux aux travaux de la Conférence non pas en qualité d’Algérien, ce qu’il déplore, mais en tant qu’invité personnel du président de la session, Anouar Sadate : « Ainsi donc, Messieurs les délégués du FLN à l’extérieur, il vous a plu que l’auteur de « L’Afro-Asiatisme » ne représente l’Algérie à aucun débat. Vous n’avez même pas songé à prendre son avis professionnel sur la rédaction de l’exposé que vous avez lu à l’Assemblée générale sur la situation en Algérie… Vous avez fait tout ce qu’il était en votre pouvoir de faire pour tenir l’auteur de « L’Afro-Asiatisme » éloigné de la tribune des peuples afro-asiatiques… Je vous prie de ne plus me verser désormais la subvention mensuelle que jusqu’ici vous avez bien voulu m’assurer : je ne veux pas qu’elle devienne à vos yeux la preuve de ma complicité ou de ma complaisance dans une situation qui me paraît anormale. »
Quelques jours après Anouar Sadate lui envoie la copie d’un article destiné au magazine soviétique « International Affairs » où il évalue les résultats de la conférence. Bennabi y est copieusement cité, ce qui atteste combien Sadate souscrivait à ses thèses. Mais le régime de Nasser va s’appliquer à mettre sous l’éteignoir « L’Afro-Asiatisme » et à tenir son auteur loin de toute activité ou manifestation en rapport avec cette thématique. La direction du FLN fera de même.
Le quotidien « Al Ahram » du 8 février 1958 publie une dépêche annonçant la nomination de Bennabi comme Conseiller au Secrétariat du Congrès islamique. En fait, cette fonction rémunérée 47 livres par mois est purement honorifique. Présidée par Anouar Sadate, cette institution regroupe les « alems » les plus en vue et des figures politiques égyptiennes de premier plan : « Des moyens sans but et des hommes sans mission » note Bennabi dans ses Carnets.
Attentif aux évènements mondiaux il est sûr, et l’écrit dans une note du 2 mars, que « l’évolution se fera dans un sens tel qu’il n’y aura plus sur l’axe Washington-Moscou de communisme et de capitalisme, et sur l’axe Tanger-Djakarta de colonialisme et de colonisabilité ». Le 15 avril, il rédige une lettre ouverte aux chefs des deux superpuissances, Eisenhower et Khrouchtchev. Nasser devant effectuer un voyage officiel à Moscou, Bennabi lui adresse le 15 mai une lettre dans laquelle il lui demande d’intervenir auprès du Kremlin en vue d’un soutien à la Révolution algérienne.
Psychologiquement, il n’est pas à son aise. Il note dans ses Carnets : « J’étouffe en Egypte comme en Algérie en 1951… Quand le Prophète s’était réfugié à Médine, il a trouvé aide et assistance afin de préserver son combat pour une idée. Je me suis réfugié en pays musulman, je me trouve désarmé et mis dans l’impossibilité de poursuivre le combat… Depuis que je suis en Egypte, je n’ai pas senti une seule fois le sol ferme sous mes pieds. A chaque pas, j’ai l’impression qu’il va céder. » Le 20, Sadate lui commande une étude comparative sur l’islam, le bouddhisme et le christianisme.
Le sentiment de son impuissance accroît son impatience et le rend irascible. Intellectuellement il a l’impression d’être doublement banni, condamné à vivre dans un no man’s land entre l’Orient et l’Occident, sans possibilité de se fondre dans l’un ou l’autre. Il note dans ses Carnets en date du 28 juin : « Je me vois à la frontière de deux mondes et à la frontière de deux civilisations ». Le 12 mai, la revue « Présence africaine », installée à Paris, lui demande l’autorisation de publier des extraits de l’ « Afro-Asiatisme », et de préparer un message au Congrès des écrivains noirs qui doit se tenir en septembre à Rome.
Le 12 juillet « Rose el-Youssef » publie une interview de lui. Dans une nouvelle lettre à « Messieurs du FLN et de l’ALN au Maroc » datée du 18 juillet, il écrit : « Je tiens à dissiper une idée qui pourrait fausser votre jugement : je ne suis candidat à aucune charge officielle dans le futur Etat algérien ». Il n’est pas tranquille pour le sort de ses livres et note le 04 août : « Depuis que « Le phénomène coranique » est sous presse, je ne cesse de me demander quelle tuile va me tomber sur la tête à sa parution. Quand « Vocation de l’islam » a paru, l’Association des oulamas m’avait supprimé la subvention mensuelle de 10.000 francs. Quand « SOS Algérie » est paru, le FLN m’a supprimé la subvention de 25 livres égyptiennes que je recevais comme réfugié politique. »
Au congrès des écrivains afro-asiatiques qui s’ouvre à Tachkent (URSS) le 1er octobre, la direction de la Révolution algérienne n’a pas jugé utile d’inclure Bennabi dans la délégation formée de membres dont aucun n’est écrivain. Il en est écœuré. Lorsque se tiendra en février 1959 au Caire le Congrès des jeunesses afro-asiatiques en présence de Nasser, il ne figurera pas plus parmi les invités. Il lit « Les rebelles algériens » de Serge Bromberger et y trouve confirmation de certaines de ses vues sur la Révolution.
Il emménage dans un petit appartement dans le quartier de Méadi où il va habiter pour la première fois seul. Le monde musulman est secoué par une série de révolutions et de coups d’Etats : Pakistan, Soudan, Irak…. Il écrit dans une note du 13 décembre 1958 : « Le monde musulman passe par une phase révolutionnaire, mais sans avoir créé une doctrine révolutionnaire comme le monde communiste. En principe, le révolutionnaire musulman ne définit pas ses moyens, ni le chemin à suivre, ni même assez clairement son but, s’attachant plutôt à un idéal. Et le chef révolutionnaire ne cherche pas à donner pour moteur à la révolution les convictions du militant, mais les promesses qu’on lui fait : le mécanisme politique est dans son essence celui du mensonge et de la duperie. Or, une politique qui veut créer un potentiel révolutionnaire doit être à la fois une psychologie pour tenir compte des convictions de l’individu, et une sociologie pour tenir compte des conditions du milieu. »
Russes et Américains rivalisent en lançant dans l’espace satellites et fusées. Bennabi réserve une note à chaque exploit et à chaque lancement. Tandis que stratèges et observateurs tirent les conséquences politiques et militaires de ces performances, lui en tire une leçon morale, notant le 05 janvier 1959 : « J’étais de ceux qui, lorsque l’horizon terrestre leur semble trop surchargé d’injustice, de douleur, espèrent qu’un jour un engin céleste traversera cet horizon pour apporter aux opprimés le message d’une humanité meilleure et plus développée que la nôtre pour lui imposer sa loi de justice. Ce rêve s’est écroulé : c’est notre humanité mauvaise qui portera aux autres planètes son message…Quel message ! »
Si Bennabi n’a pas assisté à la Conférence de Bandoeng, il a assisté à celle du Caire où lui est apparue « l’inanité de tout effort d’unification économique au sein d’une association hétérogène ». C’est la première brèche dans son rêve afro-asiatique, et c’est alors qu’il reprend son « Schéma d’une étude du monde musulman en vue de son organisation sous forme de commonwealth ». Cette étude d’une cinquantaine de pages, rédigée entre le 07 et le 18 octobre 1958, est conçue comme une introduction à un travail qu’il souhaite voir pris en charge par un centre de recherche.
Dans la lettre d’accompagnement adressée à Sadate, Bennabi disait en juillet 1956 : « Je crois, si cette étude était entreprise systématiquement et si sa publication était poursuivie au fur et à mesure, qu’elle constituerait le meilleur guide pour la génération actuelle et le meilleur antidote contre le trouble qui envahit sa conscience en ce moment. Je pense qu’en définissant la fonction d’un Commonwealth musulman, le Congrès islamique aura donné à la génération musulmane actuelle le sens de sa mission historique et qu’il aura, par la même, évité les catastrophes qui se préparent dans sa conscience. Je dois ajouter, pour dire toute ma pensée, que je crains que dans dix ans, il ne sera trop tard.» (c’est lui qui souligne).
L’étude contient la trame qui sera développée dans « Le problème de la culture » et « Le problème des idées dans la société musulmane ». Bennabi y donne une esquisse de ce commonwealth qui pourrait être une fédération des « mondes musulmans » (le monde musulman arabe, le monde musulman iranien, le monde musulman malaisien, le monde musulman sino-mongole et le monde musulman noir). Ceux-ci devraient rechercher le centre commun d’intérêt vers lequel ils convergeraient, plutôt que d’imaginer une peu probable dynamique d’intégration ayant son point de départ dans quelque pays ou « monde ». L’organe fédérateur serait une sorte de « Congrès islamique ».
Mais Bennabi se contente d’indiquer des pistes plutôt que de s’engager dans des propositions qu’il laisse à la discrétion des Etats. Le livre s’achève sur cet avertissement (nous sommes en 1958 !) : « Il faut qu’une révolution sociale s’accomplisse du dedans, sinon elle viendra de l’extérieur. Il y a donc danger pour les vingt années à venir. » et sur cette question-dilemme : « Le monde musulman peut-il accomplir sa révolution selon un processus déterminé réglé par un plan préétabli qui tienne compte des éléments psychologiques et des facteurs sociaux propres à la société musulmane actuelle ? Ou bien, faute d’une orientation judicieuse, selon un plan préétabli, se verra-t-il conduit par les nécessités de son adaptation à une évolution mondiale qui ne cesse de s’accélérer chaque jour davantage à une révolution dont il n’aura pas le contrôle ? »
Le 14 janvier 1959, Messali Hadj retrouve sa liberté. Bennabi commente en ces termes la nouvelle : « Moment tragique pour le vieux « zaïm » qui voit les « zaïmillons » dont lui-même est en partie l’auteur, le chasser du trône qu’il avait cru sien à jamais. » Ben Khedda qui a vécu depuis 1955 toutes les étapes de la Révolution dans les sphères dirigeantes donnera raison à Bennabi, mais trop tard, quand il écrira : « C’est l’ego, le « moi », source d’orgueil et d’autoritarisme qui l’a emporté, cette maladie de nos « zouamas » qui les rend sourds à toute contestation et les fait glisser insensiblement au « pharaonisme ». Lorsqu’à cela s’ajoutent la médiocrité et l’incompétence, il faut s’attendre au pire (1).
Mais avant d’écrire ces lignes (trente ans après) Benkhedda qui a dirigé le GPRA n’a pas eu le moindre égard pour Bennabi qu’il a systématiquement ignoré au Caire et éloigné des affaires de la Révolution (2). Ce problème du « moi » est assurément l’un des symptômes de la crise du monde musulman.
Aux réunions du Congrès islamique, Bennabi a souvent l’occasion de relever les ravages provoqués par le « télescopage des moi». Il écrit dans une note du 1er avril 1959 : « Le monde musulman est la proie d’un débordement inusité du « moi » et à chaque pas il y a une catastrophe. Quand les « moi » se rencontrent, dans nos réunions, leurs chocs pulvérisent les problèmes : il n’y a plus de problèmes, on ne s’occupe que des considérations d’amour-propre ou d’intérêts personnels. C’est cela le monde musulman de 1959 : monde malade incapable d’action car toute action suppose une idée directrice et un moyen d’exécution. Mais l’idée et le moyen ont un rapport mutuel avec l’équation personnelle, c’est-à-dire avec le moi. »
Le Dr. Debaghine, Brahim Mazhoudi, Amara Bouglez, et beaucoup d’autres figures de la Révolution algérienne lui rendent souvent visite. Ils se plaignent de leurs collègues du GPRA qu’ils accusent de créer chacun pour leur compte une zone d’influence à l’intérieur du pays, plutôt que de s’employer à lutter contre le colonialisme. Beaucoup d’autres Algériens passent le voir aussi parmi lesquels les « moudjahidine » Al-Ouardi et Bouguessa…
Chaque vendredi, il rend visite à Mme Maadi, une intellectuelle chez qui il apprend un jour la création d’un centre d’études afro-asiatiques à Tel-Aviv qui lui inspire la note suivante : « Ben Gourion, lui, sait que les forces des deux continents que Bandoeng a rassemblées ne peuvent former une force unique par de simples discours politiques ou par des édifices installés au Caire ou ailleurs, mais par une idéologie afro-asiatique qui, jusqu’à l’heure présente, ne trouve son expression que dans mon livre… Je crois qu’il faut l’admirer : c’est un homme. »
En lisant certaines notes particulièrement pessimistes de Bennabi, on croirait qu’elles sont les toutes dernières d’une âme à l’agonie. Ce qu’on a lu dans « Pourritures », ce qu’on lit maintenant dans les Carnets, ne semble avoir aucun lien avec l’auteur de l’œuvre qui n’apparaît, lui, que sous les traits d’un homme d’une immense sérénité, d’une objectivité indiscutable et d’une retenue inébranlable.
C’est cela l’incroyable, l’inexplicable dans ce roman psychologique. Nul n’aurait supposé les chocs psychologiques nombreux qu’il a reçus tout au long de sa vie si lui-même ne les avait confessés. Très souvent il arrive que juste après avoir lu une sombre pensée, on tombe abruptement sur des lignes toutes de vitalité et de résolution comme celle-ci, datée du 10 mai 1959 et intitulée « L’aspect et le fond » :
« Tout à l’heure en me rhabillant, j’ai, un moment, voulu laisser le cintre sur lequel je venais de retirer mes habits sur le lit, sous prétexte que j’allais me déshabiller dans un quart d’heure ou une demi-heure. C’était évidemment une économie de fatigue inutile apparemment, et au fond de la paresse. Mais je me suis ressaisi comme devant une grave faute que j’allais commettre. J’ai senti que laisser le cintre sur le lit, sous prétexte que ce n’est rien, m’aurait entraîné à laisser mes sandales devant le lit sous prétexte que ce n’est rien non plus. Mais la situation qui s’est présentée à mon esprit, comme la somme totale de ces riens, c’était précisément la condition de l’être non-civilisé et l’état de non-civilisation. J’ai compris que si je cédais sur un rien à chaque coup, je finirais par transformer tout l’aspect de ma vie et finalement toute ma manière de vivre. Je comprends combien le danger du « rien » qu’on néglige est grave pour le progrès de l’âme et de la société, précisément parce qu’il paraît négligeable» (c’est nous qui soulignons).
Comme on peut lire quelques lignes plus loin : « J’ai noté une réflexion sur la pomme de Newton», ou dans telle note du 30 mai la matière d’un futur article, « Le musulman et le problème de l’homme », donnée d’une seule traite (3).
Cette note du 10 mai 1959 devrait figurer dans les manuels d’enseignement des pays sous-développés en général et musulmans en particulier. Aussi anodin qu’il puisse paraître, ce petit texte résume toutes les causes de leur non-développement avant la colonisation et après leur libération pour ceux qui peuvent se cacher derrière le prétexte de l’occupation étrangère.
C’est l’attitude devant ce qui a l’air d’être un « rien » qui fait souvent la différence entre l’homme civilisé et l’homme sous-développé. Tout est effectivement dans la psychologie de l’homme. N’est-ce pas là tout le sens de la pensée bennabienne ? Ce texte est la meilleure leçon pratique de civilisation que Bennabi pouvait donner. Là, il n’en parle plus dans le langage abstrait de la chimie ou de l’algèbre (civilisation = homme + sol + temps, catalysés par une idée, ou C= I (H+S+T), mais dans le langage le plus intelligible.
Pour l’homme de civilisation, élevé dans l’idée qu’il ne faut même pas sous-estimer un « grain de sable », le moindre détail compte dans la vie, surtout la vie sociale qui ne peut s’accommoder sans danger d’aucun dysfonctionnement, d’aucune dérogation à la loi, aux usages ou au bon goût. Un « rien » par-ci, un « ce n’est rien » par-là, et l’ordre social est liquidé.
Là où l’homme pré-civilisé ne voit qu’un « rien », l’homme civilisé voit « tout ». N’importe quel manquement à la loi est sévèrement puni chez ce dernier, alors que chez le premier des catastrophes peuvent survenir sans que quiconque ne soit blâmé car elles ont été rendues possibles par une cascade de « riens » dans laquelle chacun a sa part. C’est dans ces petits « riens » que se concentrent les négligences, les insuffisances, les incompétences, les défaillances qui distinguent la culture de l’inculture, le développement du sous-développement.
Si ce sont des « riens » qui sont derrière l’anarchie et l’inefficacité dans les pays arriérés, il y a par contre de « petits détails » qui sont parfois à l’origine de grandes inspirations ou d’extraordinaires découvertes dans les pays civilisés.
Dans l’introduction de 1972 au « Problème de la culture », Bennabi écrit en décrivant la culture comme un « phénomène d’ambiance » : « Chaque détail s’inscrit, avec son signe positif ou négatif, au bilan d’une culture. Car dans l’ambiance – dans laquelle évoluent le berger et le savant – chaque détail, banal ou curieux, interpelle l’enfant et établit avec lui, dès sa naissance, un dialogue qui se poursuivra jusqu’à la vieillesse, inscrivant chacun de ses termes dans sa subjectivité, dans sa personnalité, l’enrichissant ou l’appauvrissant selon son signe. Les inspirations créatrices qui marquent les grands moments du génie humain sont liées à des détails en apparence insignifiants : une baignoire pour Archimède, une pomme pour Newton, une bouillotte pour Denis Papin et un jet d’eau pour Liszt ».
« Le Problème de la culture »
Ce livre est porté à l’imprimerie en mars 1959, mais la censure officielle mettra deux mois à autoriser sa publication. Il se compose d’une introduction, d’une première partie (« Psychanalyse de la culture »), d’une deuxième partie (« Psychosynthèse de la culture »), d’une troisième partie (« Coexistence des cultures ») et d’une quatrième partie (« Culture et mondialisme »). A l’occasion de sa réédition à Damas en 1972, Bennabi lui annexe une nouvelle partie intitulée « L’anticulture » (qui est la reprise du «Post-scriptum » qu’il a rédigé en 1969 en complément au « Message au congrès des écrivains africains » de mars 1959). La version française comporte en outre un Appendice où Bennabi a réuni quelques articles des années 1960 (« Politique et culture », « Langue et culture », l’ « Appel de Constantine », le Message et son post-scriptum, ainsi que des « Réflexions isolées sur la culture »). A la parution du livre en juin 1959, l’administration des « wakf » qui versait à Bennabi une pension de 20 livres par mois la suspend brusquement.
A suivre…
NOTES :
1 Op.cité.
2 Nous nous sommes abstenu tout au long de ce travail de rapporter les jugements les plus sévères de Bennabi sur les personnalités nationales ou étrangères à qui il a eu affaire dans sa vie
3 Il sera publié dans « Que sais-je de I ’islam » n° 5, novembre 1971.
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